Merci John12 pour ces précisions.
Citation :
soulte reçue, le cas échéant, n'excédant pas 10% de la valeur des titres reçus à l'échange
J'avais effectivement épluché les avis du Comité d'abus de droit qui tire largement sur la soulte (notamment pour l'époque où celle-ci n'était pas fiscalisée) => dans mon cas, il n'y aura pas de soulte, ce qui résout largement le problème de ce côté.
J'ai également noté les avis sur les montages "alambiqués" avec des rachats de titres pour finalement récupérer la produit de cession, etc => ça n'est pas mon intention, le produit sera bien réinvesti dans une activité économique (non "patrimoniale") et n'a pas vocation à sortir de la holding d'une manière ou d'une autre à court ou moyen terme.
Mon intention n'est pas de frauder mais de pouvoir réinvestir sans fiscalité intercalaire, ce qui me semble être conforme à l'intention du legislateur.
Citation :
le report d'imposition de la plus-value d'apport des titres doit pouvoir s'appliquer, nonobstant le fait que les titres apportés aient été préalablement obtenus dans le cadre d'une opération de BSPCE.
Merci pour cet avis.
Voilà ma lecture :
Le 163 bis G (BSPCE) prévoit :
"Le gain net réalisé lors de la cession des titres souscrits en exercice des bons attribués (...) est imposé dans les conditions prévues à l'article 150-0 A et aux 1 ou 2 de l'article 200 A."
Ma compréhension est que
cession ne se limite pas à une vente mais inclut l'apport (c'est une lecture constante du
https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/12039-PGP.html/identifiant%3DBOI-RPPM-PVBMI-30-10-60-20-20200818, par exemple : "Par cession à titre onéreux, il y a lieu d'entendre toutes les transmissions qui comportent une contrepartie en faveur du cédant. Elles comprennent notamment, en dehors des ventes proprement dites, les échanges et les apports en sociétés").
Les conditions prévues au 150-0 A sont les conditions d'imposition pour les actions, droits sociaux, etc. et les 1 et 2 de l'article 200 A sont l'application d'une imposition forfaitaire (PFU).
Le 150 B ter, prévoit,
de droit, le report d'imposition pour "l'imposition de la plus-value réalisée dans le cadre d'un apport de valeurs mobilières, de droits sociaux, de titres ou de droits s'y rapportant tels que définis à l'article 150-0 A" (bien évidemment en respectant les conditions du III l'article : holding IS française contrôlée par l'apporteur)