Bonjour.
Citation :
Les titres du portefeuille sont des choses fongibles et on parle de quasi-usufruit : en fait votre mère se comporte comme si elle est propriétaire. elle peut les acheter pour en revendre sans bénéficier de votre consentement.
Ce n'est pas si simple. La doctrine est partagée sur le quasi-usufruit sur des valeurs mobilières. Et la jurisprudence est négative, en dehors de toute convention. Donc il faudrait obligatoirement une convention de quasi-usufruit, marquant la volonté de déroger.
https://blog-gestion-patrimoine.cfpb.fr/le-quasi-usufruit-un-demembrement-de-propriete-atypique/
Citation :
La question d’un quasi-usufruit sur des valeurs mobilières s’est également posée (M Grimaldi et JF Roux – La donation de valeurs mobilières avec réserve de quasi-usufruit – Défrénois 1994) et elle est acceptée par certains praticiens.
https://chambre-gironde.notaires.fr/2022/12/12/la-convention-de-quasi-usufruit/
Citation :
Le quasi-usufruit peut également résulter de la volonté des parties d’y soumettre des biens fongibles (des billets de banque par exemple) mais non consomptibles par nature. Il peut en être ainsi d’un véhicule, de meubles meublants, d’un portefeuille de valeurs mobilières, du prix de vente d’un bien démembré remis en entier à l’usufruitier, ou du capital démembré d’une assurance-vie.
https://www.gestion-de-patrimoine-du-chef-d-entreprise.com/50_Demembrement-Quasi-usufruit-convention-de-quasi-usufruit-jurisprudence.pdf
Diapositives 18 à 23.
Donc en dehors de toute convention, elle avait le devoir de conserver la substance des titres, donc ne pas les vendre.