Bonjour,
@Rambotte
Cela me semble tout de même excessif par rapport aux libertés individuelles.
Pourquoi un citoyen lambda serait-il
obligé de se constituer un patrimoine et non dépenser son argent comme il l'entend ?
Que le droit français favorise les enfants après le décès est une chose (c'est loin d'être le cas dans tous les pays), ce qui pourrait bien être un vieux reste des règles de la noblesse dont la partie inégalitaire (entre les enfants) a été gommée, mais de là à obliger à placer son argent pendant sa vie pour que lesdits enfants puissent en bénéficier plus tard, et majoritairement, me semble abusif.
Mais ce n'est qu'une opinion.
Quant à vos développements sur le calcul de la QD au fil du temps, cela me semble très farfelu (sans vouloir vous offenser). S'il n'y a pas de testament, cela n'aura servi à rien. S'il y en a un, dans tous les cas, la masse successorale doit être reconstituée virtuellement et ce n'est qu'une fois l'ensemble de ces opérations effectuées que l'on pourra valoriser la QD. Il n'y aurait donc pas lieu de calculer la QD rétroactivement au fil du temps selon divers principes pour arriver ou pas à zéro au moment du décès. Je qualifierais cela "d'usine à gaz" !
La QD est légalement 1/4 de la masse, dons compris.
Pour le cas qui nous occupe, s'il y a lieu de verser une QD à une autre personne, les 4 filles devront rembourser chacune 1/16 du don qu'elles ont reçu pour reconstituer une QD d'1/4.
Ceci s'il n'y a pas d'autre bien, pour simplifier. Dans ce dernier cas, il faudra valoriser ces autres biens en fonction de ces 4 fois 1/16 pour voir si les 4 filles ont ou n'ont pas de régularisation (remboursement) à faire.
C'est ma logique, mais j'admets que les lois peuvent être différentes, il faudrait cependant s'y référer.