Citation :
Lors de l’audience la juge a été focus uniquement et uniquement qu’ils décident de qui aura la garde .. Ni l’un ni l’autre n’en voulait.
Je vous ai expliqué pourquoi la juge a été focus sur ce point .
Elle ne peut pas se prononcer sur le montant d'une pension de secours/alimentaire tant qu'elle n'a pas cet element puisque de cet élement découle des revenus différents ( aide mais aussi pension alimentaires) et que la pension de secours découle des revenus ....et des charges .
Non le JAF ne va jamais obliger personne à s'occuper d'un enfant : ni le père ni la mère .
Il tiendra juste compte du fait que personne n'a un enfant à charge : ce serait vous mentir que de vous faire esperer une rétroactivité de cette pension de secours néanmoins .
Mais il peut en tenir compte en étant plus enclin à une moyenne haute du montant .
C'est donc le juge des enfants qui statuera par rapport à la protection de l'enfant puisqu'il faut bien que quelqu'un s'en occupe : mais là aussi si aucun des parents ne le veut, il ne va obliger personne , il va juste faire en sorte que quelqu'un s'en occupe quelque part lui transférant les droits des parents et faisant en sorte que ceux ci n'en aient plus aucun.
M'enfin il faut bien désigner un tiers comme l'ASE, pour que quelqu'un soit en droit de prendre des décisions pour cet enfant notamment au niveau de ses soins car pour le moment, seul les parents le peuvent .
Il y a des structures pour des enfants qui ont besoin de soins constants, il y a des familles d'accueil spécialisées dans le handicap .
Et s'ils n'ont plus de droits, les parents auront toujours le devoir d'assumer certains frais .
Non , elle n'aura pas à assumer les décisions du père, juste les siennes et c'est déjà pas mal je pense: psychologiquement, même si elle pense que c'est le mieux pour elle, c'est une épreuve ...
Il faut que votre fille puisse faire passer les justificatifs de son hospitalisation et de son état à son avocat : celui ci jugera utile de s'en servir ( ou pas)
Votre fille fait une grosse dépression : elle a besoin de repos et de prendre du recul et de se soigner .
C'est plutôt une bonne chose pour les services sociaux qu'elle en est maintenant conscience : le déni est beaucoup plus inquiétant .
Comme toute personne hospitalisée elle peut confier sa fille à qui elle veut .
C'est long , on ne va pas se mentir, et prendre du recul en plein divorce, pas simple .
D'autant plus que cela va enchainer avec une audience auprès du JE encore moins simple : il faudra qu'elle soit capable, elle, de prendre une décision claire et définitive par rapport à son enfant .
En étant hospitalisée, il faut transmettre le certificat de situation à la cpam : l’arrêt de travail se met d'office en place .
Si elle est dans une clinique ou une unité spécialisée, elle peut avoir une assistante sociale qui peut l'aider à mettre son dossier à jour .
J'espère qu'après l'audience de Vendredi, votre fille aura néanmoins du répit .
Pour le travail en Suisse,elle verra ce qu'il en sera : pour le moment, qu'elle arrête de vouloir anticiper et qu'elle prenne le temps de se soigner.
Pensez que la depression est une maladie grave qui altère son jugement au point de se mettre en danger ou de mettre en danger ses enfants : les proches ne voient jamais rien venir quand cela arrive .
Donc il ne faut pas prendre celà à la légère et l'inciter plutot à accepter les soins necessaires .