La CARSAT ne demandera rien directement, ce sont les caisses sociales de Monaco qui lui demanderont les papiers nécessaires, puisque si j'ai bien compris, elle dépend de cette caisse pour sa propre retraite .
Parce que, effectivement, on ne peut pas demander les mêmes documents qu'à une personne française,
notamment le sésame pour l'ouverture de toutes prestations sociales servies en France : le numéro de sécurité sociale .
Et c'est pourquoi il y a une convention entre Monaco et la France .
Citation :
§ 3. Lorsque le droit est acquis au titre de la législation de l'un des deux Etats, compte tenu des seules périodes accomplies sous cette législation, l'institution compétente de cet Etat détermine le montant de la prestation, comme il est dit au paragraphe 1 du présent article.
L'institution compétente de l'autre Partie procède à la liquidation de la prestation mise à sa charge dans les conditions visées au paragraphe 2.
Citation :
§ 1. Si l'intéressé satisfait aux conditions requises par la législation de chacun de ces Etats pour avoir droit aux prestations, l'institution compétente de chaque Partie contractante détermine le montant de la prestation selon les dispositions de la législation qu'elle applique compte tenu des seules périodes d'assurance accomplies sous cette législation.
Donc non on ne va pas demander le RFR, le numero de securité sociale à un étranger .
On va lui demander le nom et l'adresse de la caisse qui lui sert déjà ces prestations sociales .
Et les deux pays vont déterminer, avec leurs propres législation si la personne a le droit à cette prestation , quand et combien , que ses revenus soient imposable en France ou pas .
Citation :
§ 4. (Ajouté par l'avenant du 03/12/1965) - Les clauses de réduction ou de suspension prévues par la législation de l'un des Etats contractants, en cas de cumul d'une prestation avec d'autres prestations de sécurité sociale ou d'autres revenus, ou du fait de l'exercice d'un emploi, sont opposables au bénéficiaire, même s'il s'agit de revenus obtenus ou d'un emploi exercé sur le territoire de l'autre Etat.