J'ai plutôt dit que c'était la solution me semblant la plus simple.
Il en existe peut-être d'autres.
Citation :
Sauf erreur si je décède en premier, mon conjoint aura 100 % en usufruit et mes enfants la nue propriété.
Avant l'héritage, votre usufruit s'éteint, mais les 50% d'usufruit de votre épouse restent.
L'héritage concerne une moitié de propriété. Tous vos enfants étant communs à votre conjoint survivant, il aura le choix entre usufruit de votre succession, et un quart en propriété.
S'il choisit classiquement l'usufruit de la succession, il sera donc effectivement usufruitier à 100% de ce bien.
Mais s'il choisit un quart en propriété, il deviendra propriétaire de 1/8 du bien qui sera transmis à ses 3 enfants à son décès.
Si vous n'avez pas confiance en son choix, il faudrait donc faire de votre côté un testament révoquant l'exercice de tout droit en propriété sur ce bien (sans forcément révoquer de manière générale les droits en propriété, qui pourraient s'exercer sur d'autres biens, à hauteur de ce qui sera possible).
Comme déjà expliqué, vous n'êtes pas obligé de payer une soulte, le partage peut concerner l'ensemble des biens de la communauté : vous devenez unique nu-propriétaire de la maison, et il devient unique propriétaire d'autres biens communs.
Je ne sais pas évaluer les coûts du contrat de mariage. Il y aura des frais et droits de partage de la liquidation de communauté.