Cher monsieur,
Citation :
- le PC comporte un volet démolition, qui n'est pas respecté. Certains murs du pavillon existant sont indiqués comme conservés, alors qu'ils sont démolis. Nous ne pouvons faire constater cela que dans l'état "démolition", avant reconstruction. Il faudrait pour le moins demander un permis de démolir complémentaire
Non, car le permis de démolir n'est exigé que pour certaines constructions : Secteur protégé, ou champ de visibilité dans la trajectoire d'un monument historique.
Une telle démolition n'a donc pas, en principe, a faire l'objet d'un permis de démolir.
Citation :
- or ce permis ne devrait pas être accordé, puisque ces parties neuves, ne respectent pas le POS, pour les distances d'éloignement rue & propriété voisine. Par ailleurs, en fin de chantier, la construction respectera le PC actuel, quant aux murs, sauf que les murs anciens auront été remplacés par des murs neufs et enduits, rendant impossible cette constatation de non respect des prescriptions du POS.
J'ai bien compris, sauf que de toute évidence, la municipalité a perdu le droit d'agir en non conformité contre les anciens murs construits en violation des règles d'urbanisme. Nouveau mur ou pas, on ne peut plus rien reprocher à l'emplacement de ce mur.
En fait pour être plus précis: Le permis de construire relatif à des constructions neuves sur un projet existant sont en réalité accordées sur la base de l'intégralité du projet et non pas uniquement sur l'extension:
Citation :
L'autorité compétente ne peut légalement accorder une demande de permis portant simplement sur un élément de construction nouveau prenant appui sur une partie de bâtiment construite sans autorisation, sans porter sur tous les éléments de construction édifiés sans autorisation (CE 9 juillet 1986, req. 51172, Mme Thalamy : Lebon p. 201 ; AJDA 1986. 648, concl. Fornacciari).
Or, l'article L111-12 du Code de l'urbanisme ajoute que "Lorsqu'une construction est achevée depuis plus de dix ans, le refus de permis de construire ou de déclaration de travaux ne peut être fondé sur l'irrégularité de la construction initiale au regard du droit de l'urbanisme".
En conséquence, c'est bien l'intégralité du batiment qui est validé par le permis de construire.
Très cordialement.