Bonsoir Tristoub,
Le CCMI est un contrat très encadré.
Voir notamment :
Citation :
articles L231-1 et suivants du Code de la construction et de l’habitation ; Cass., Civ. 3e, 27 avril 2011, n° 10-11.987 ; Cass., Civ. 3e, 21 janvier 2016, n° 14-26.085.
La présence d'une clause de force majeure n'est pas un défaut. Mais y faire référence sans raison n'est pas admis.
Malheureusement, il n'y a qu'un Tribunal qui peut décider de la suite, celle-ci pouvant aboutir à la nullité du contrat, nullité rétroactive qui peut en plus vous obtenir des dommages et intérêts en PLUS du remboursement de ce que vous avez versé.
La façon dont vous décrivez votre lettre recommandée ne me semble pas bien travaillée au plan juridique. La clause n'a pas à être retirée, elle n'est juste pas applicable, et que peut bien vouloir dire "la signature du CCMI et le tio nant déjà les difficultés" ?
Via une protection juridique ou un conseil d'avocat gratuit, pourriez-vous essayer de formuler une LRAR plus menaçante, avec des références juridique à la loi de 1990 (origine du CCMI ?) plus UNE mise en demeure de reprendre les travaux, faute de quoi vous ferIez annuler le CCMI.
Il faudra tout de même vérifier les latitudes dont vous disposez au niveau des tuiles car si certains modèles manquent vraiment, en changer est-il possible ? Il y a d'ailleurs incertitude sur le motif réel du retard. Les tuiles ne sont-elles pas juste un prétexte ?