Bonjour Pigeon,
Citation :
qui malheureusement, ne répond pas à ma question
je dirais plutôt que vous ne considérez pas que ma réponse répond à votre question.
Mais pour moi, c'est bien le cas, et je connais bien la mécanique de contestation d'une résolution.
Il me semble que vous prenez le problème à l'envers.
Une résolution a été votée (POUR majoritaires).
Les conditions pour que les éléments du vote de cette résolution soient corrects ne sont pas réunies.
Vote des comptes <--> Contrôle des comptes impossible
Comptages des voix <--> Règles pour la VpC
etc.
Alors, si on se réfère simplement à l'article 9bis, par exemple, il n'est PAS CLAIR que la nullité soit déduite.
C'est donc le rôle de l'Article 13 que de préciser qu'il y a bien nullité dans le cas ou la condition est remplie.
L'argument de votre "répondeur" serait de dire l'article 13 n'est pas valide. Or, il est d'ordre public.
A titre d'exemple parallèle, si vous établissez que vous avez reçu la convocation en retard (avec l'AR du Syndic), vous pouvez faire annuler toutes les résolutions CONTRE lesquelles vous avez voté. Sans aucun autre justificatif, comme le précise l'article 42.
Sans l'article 42, vous pouvez toujours dire que vous avez reçu votre convocation en retard. 21 jours, c'est la loi.
Et alors ? Quelles en sont les conséquences ? Est-ce que l'AG est nulle de ce seul fait ?
Dans l'histoire, cela fut vrai pendant un temps, mais des jurisprudences sont intervenues pour limiter cela. Plus moyen de faire annuler toute l'AG ou des résolutions POUR lesquelles on a voté.
La mécanique a deux étages a été construite au fil du temps, sur la base de ce qu'ont constaté les juges sur ce que permettaient les lois.
A mon avis, c'est pareil pour l'article 13. Et il était plus facile de regrouper dans un seul article l'ensemble des conditions à remplir pour qu'un vote soit valide.
Vous avez aussi les exemples inverses. Par exemple, le CS doit mettre le Syndic en concurrence. Mais s'il ne le fait pas, il ne se passe rien.