Merci Yapasdequoi,
Donc selon vous, la justice ne permet pas de distinguer entre:
- Une décision d'AG, claire, comme un vote POUR à 80%,
- Une interprétation faite par le Syndic en contradiction avec la loi.
Le texte de loi que vous citez le dit pourtant clairement :
la contestation ... "d'une
décision d'Assemblée Générale"
Or, à partir de quels éléments peut-on considérer qu'une
décision a été prise si les conditions légales obligatoires ne sont pas acquises. Sur ce sujet, il y a eu une jurisprudence d'un Tribunal d'Orléans qui a rejeté l'application de la passerelle 25-1 en l'absence de 2e ligne de vote.
Dans le cas ci-dessus, une AG par correspondance, avec UNE seule ligne de vote pour l'élection du Syndic, le résultat publié pour le vote article 25 dit : 38% de POUR.
Comme il n'y a pas de seconde ligne de vote, le Syndic n'a donc pas été élu (ou réélu).
Cependant, le PV dit le contraire. Ce PV est donc un FAUX (?). Suffit-il vraiment qu'un mauvais Syndic diffuse, dans les règles, un document bidon (*), pour que le délai de contestation démarre ?
A titre indicatif, pour la même AG, il y a une vingtaine de résolutions qui sont dans le même cas ! Un vrai casse-tête.
Enfin, si "c'est comme ça", il faudra bien l'accepter !
Confirmez-vous ?
N'est-il pas également surprenant que la seule méthode légale pour se plaindre de tels agissements d'un Syndic soit d'assigner un Syndicat de copropriétaires qui n'en peut mais ?
(*) Pour le fun, s'agissant d'une AG par correspondance, le PV commence à peu près de la façon suivante :
"Les copropriétaires se sont réunis ... le ... . Ils ont signé la feuille de présence au fil de leurs arrivées et ont ensuite débattu des sujets de l'ordre du jour." (sic)
Et la première résolution a permis, après débat, d'élire le Président de séance (resic).
Pardonnez-moi, mais si j'étais impoli, j'appellerai cela du fout... de gu...
Il me semble que l'expression "Syndic qui se sont goinfrés" a été utilisée sur ce forum ... Ici, c'est pire.