Citation :
RdC: La cession des caves ne pourra s'effectuer qu'(en même temps que l'appartement auquel elles sont rattachées ou) entre les co-propriétaires d'appartements mais jamais séparément.
Réponse de Nihilscio
Autrement dit, une cave ne peut être cédée indépendamment de l’appartement auquel elle attachée qu’à une personne qui est déjà propriétaire d’un appartement dans l’immeuble.
Reprenons le texte en raccourci, en ignorant la première partie, laquelle est claire (on ne peut vendre la cave qu'en même temps que l'appartement) et sans effet sur la seconde :
Citation :
RdC: La cession des caves ne pourra s'effectuer qu'entre les co-propriétaires d'appartements mais jamais séparément.
Nihilscio, vous avez 'oublié' le "jamais séparément".
Comment peut-on "céder indépendamment" ce qui n'est pas séparable ?
Comment peut-on "céder" ce qui n'est pas loti ?
Ce texte est-il une façon tordue de dire que deux copropriétaires peuvent procéder à un "échange" de caves (ce qui implique deux ventes concomitantes) ?
La clause de lots disjoints n'existant pas en 1954, peut-on supposer que tous les lots (99%), qui n'ont pas fait l'objet d'une action de type création depuis, doivent se soumettre à cette obligation de non-séparation ? Il ne serait alors pas possible d'opérer une scission générale des caves pour en faire des lots indépendants conformément aux instructions du SPF ?
Citation :
RdC: La cession de caves ne donnera pas lieu à modification de millièmes.
Réponse de Nihilscio
Lors de la cession d’une cave, les millièmes afférents à celle-ne seront pas modifiés.
Sauf rares exceptions (lot récent), aucune cave n'est lotie et ne dispose donc pas de "millièmes afférents". La clause du RdC ne peut donc parler que des millièmes de l'appartement associé. Or le simple fait de lotir une cave entraine la scission de ces millièmes, attribués à l'ensemble, en deux composants dont le total est le même. Par exemple, 1000 devient (990 + 10).
En plus, dans le cas ou un copro peut 'céder' sa cave lotie à un autre copro (l'expression 'pas séparément' étant oubliée ou réputée non écrite), on se retrouve, par exemple avec un copro à 990 et un autre à 1010, ce qui peut impliquer une révision au moins partielle de la distribution (charges bâtiment ou escalier). Ce que les Syndics, chez nous, ont eu tendance à oublier ou à gérer à l'encontre des règles mathématiques.
Vous avez dit imbroglio ?