Citation :
Même entaché d'irrégularité, un vote en AG s'applique tel que voté tant qu'il n'est pas contesté dans les formes et délais de l'article 42 cité plus avant.
L'article 42 permet, sous certaines conditions, à un copropriétaire "mécontent" ou lésé, d'attaquer le Syndicat des Copropriétaires.
Quand un Syndic fait n'importe quoi, par exemple qu'il décide d'appliquer une passerelle pour une résolution sous article 25 qui ne comporte qu'une seule ligne dans le formulaire, et rédige le PV en fonction de cela , le Syndicat des Copropriétaires n'y est pour rien. Le Syndic a violé les lois et il doit en rendre compte. L'article 42 est inapplicable.
Dans une AG normale, en présentiel, c'est le Syndicat qui élit un président de séance, c'est ce président élu qui gère l'AG, vérifie les comptages avec les scrutateurs, c'est lui qui accompagne les résolutions, est sensé noter et faire corriger les erreurs de secrétariat (c'est autorisé) et in-fine, c'est le Syndicat qui vote.
Il est donc normal que la responsabilité de ce Syndicat soit mise en cause quand il y a une erreur. C'est le sens de l'article 42. Les conditions initiales sont requises pour ne pas qu'un copro râleur par défaut et non lésé s'élève contre la majorité. Tout cela est très sensé.
Dans les AG par correspondance, vous pouvez avoir un Syndic qui rédige une convocation bourrée d'erreurs, ne la fait pas viser par le CS, ignore toutes les demandes de corrections, 'déroule l'assemblée', tire ses propres conclusions, rédige un PV bidon et fait comme si tout était normal. Par exemple, j'en connais un qui n'a pas été réélu mais a annoncé le contraire dans le PV.
Dans toute cette suite d'invraisemblances, le Syndicat n'a pas eu son mot à dire (le CS non plus). Cela n'a rien à voir avec la contestation d'un vote réputé majoritaire, ce qui est le domaine de l'article 42.
Il DOIT donc être possible d'attaquer un Syndic autrement. Mais bien sûr avec des motifs sérieux, pas une simple mésentente. De clairs viols des lois par exemple.