Bonjour.
Si ce sont deux maisons mitoyennes, il faut faire une division parcellaire du sol, et chacun devient propriétaire de sa maison sur sa parcelle cadastrale. Il n'y a pas de millièmes. Il s'agit d'un partage de l'indivision sur la maison globale, pour créer deux maisons mitoyennes.
Il se peut que les valeurs des deux biens ainsi séparés ne soient pas conformes au financement de la maison globale qui fut acquise. L'un devra alors une soulte à l'autre.
Mêmes conséquences si le bien n'est pas vraiment divisible par le sol (il n'y a pas véritable mitoyenneté), et il faut partager le bien en deux lots, soit des lots de volumes, soit des lots de copropriété, dont chacun sera unique propriétaire, avec un état descriptif de division en lots de volumes ou en lots de copropriété.
Dans ce dernier cas, il y a des tantièmes de copropriété. Comme indiqué par Isadore, les tantièmes n'ont pas un lien absolu avec les valeurs des lots, et absolument aucun avec le financement de l'ancien bien indivis. Ce qui compte, c'est la valeur des lots dans la division en lots. Si l'un se retrouve avec un lot d'une valeur plus élevée que son financement, les parties peuvent convenir d'une soulte dans le partage, pour pas que l'un ait financé le bien de l'autre.
Citation :
En fait, je voudrais juste que vous me confirmiez que lorsque l'on achète le même bien, le même jour, le prix d'achat doit être proportionnel aux millièmes calculés par le géomètre puisqu'ils prennent en compte justement la superficie, la situation, la consistance et les équipements.
Il y a quelque chose que nous ne comprenons pas. Le bien
a été acquis en indivision, par un certain financement, selon votre tout premier message. Vous n'êtes donc plus en train de l'acheter... Mais vous le partagez, pour sortir de l'indivision.
Question subsidiaire, lors de l'acquisition en indivision, où vous avez financé 35%, quelles furent les proportions indivises définies à l'acte ? Conformes ou pas au financement ?