Cher monsieur,
Citation :
La solution amiable et honnête que je propose, serait d’attendre la sortie de la crise, et d’espérer une amélioration du marché, pour trouver acquéreur a un prix couvrant toutes nos dettes.
C'est effectivement la meilleure solution. Vous pouvez faire trainer les choses en attendant quitte à attendre la saisine du tribunal de grande instance.
S'agissant du fait que vous assumez seul les traites, madame pouvait effectivement demander une indemnité d'occupation et dans la mesure où vous êtes inscrit en tant qu'indivisaires à parts égales, il ne sera de toute manière pas du tout évident de réclamer à madame les traites qu'elle n'a pas payées.
Citation :
De plus comme je suis financièrement et moralement lésé depuis le début de cette affaire, et maintenant de plus en plus exacerbé de l’immoralité de madame, serait-il à mon avantage de faire régulariser officiellement les indemnités d’occupations que je lui dois, et les obligations quel doit a ce changement de situation, avec le rétroactif de puis sont départ ?
Tout dépend, il faut comparer l'indemnité d'occupation avec le montant des traites. Si les traites que vous payées sont à peu près égales à l'indemnité d'occupation, vous n'avez aucun intérêt a régulariser. En revanche, si les traites sont bien supérieures à l'indemnité d'occupation, vous avez tout intérêt à demander une régularisation dans la mesure où madame vous devra de l'argent.
Mais rien ne permet de s'assurer que le cas échéant, une juridiction condamnera madame à vous reverser l'intégralité des traites qu'elle aurait du faire. J'en conviens, étant donné la situation, une condamnation au paiement total de la somme est probable, mais ce n'est jamais certain.
A votre place, je ferai trainer l'affaire le temps que l'on sorte un peu de la crise. En attendant, si son rêve est d'intégrer la maison, vous n'avez qu'à lui proposer de prendre le reste des traites à sa charge et d'habiter dans la maison le temps que l'on sorte de la crise.
Très cordialement.