Citation :
Par exemple, le toit est bien défini comme partie commune, et cela englobe les tuiles,
Exact. Les terrasses sont bien définies comme parties communes et cela englobe les jardinières.
Citation :
Il ne peuvent pas, par défaut, relever des parties communes.
Faux. Ils ont incorporés au parties communes, donc communs.
Citation :
Le simple fait que l'on puisse les changer et les transporter ajouté à leur absence du RdC est suffisant.
Argument inepte. Avec exactement ce même argument on démontre que les tuiles sont parties privatives. C’est ce qu’on appelle une démonstration par l’absurde.
Citation :
Je me pose même la question de savoir si le problème de VUE sur la résidence voisine, en l'absence de texte (?) peut créer des obligations aux copropriétaires ou au Syndicat.
Le texte se trouve dans le code civil aux articles 676 à 680. Le propriétaire du mur mentionné dans ces articles est le syndicat des copropriétaires. Mais cela n’a rien à voir avec le problème des jardinières qui n'oppose pas le syndicat des copropriétaires avec des tiers.
Le règlement de copropriété ne stipulant pas que les jardinières sont privatives, elles sont des parties communes. Il a peut-être été considéré lors de l’extension des terrasses il y a douze ans qu’elle étaient parties privatives, mais il faudrait alors en apporter la preuve et ce ne serait pas opposable à ceux qui n’étaient pas déjà copropriétaires à l’époque. Joli sac de noeuds en perspective si l'on veut défendre le caractère privatif des jardinières.
Tant qu’il n’est pas démontré que les jardinières sont privatives, elles doivent être considérées comme des parties communes et le coût de leur remplacement doit être réparti selon les tantièmes de charges communes. La répartition à l’unité décidée en assemblée générale est contestable comme prévu à l’article 45-1 du décret. En revanche, la solution envisagée de se procurer soi-même de nouvelles jardinières ne peut être imposée au syndic.