Bonsoir Chaber,
J'entends bien.
Mon interrogation porte tout de même sur le doute qu'a pu introduire sur cette vision des textes des notions comme :
- l'Ordre Public, qui précise que le respect de la loi impose le respect absolu du texte,
- l'ajout de "qualificatifs" comme "obligatoirement" ou autres du même sens.
Ce qui pourrait laisser supposer que la simple forme indicative laisserait le choix de faire autrement, sauf à préciser que non, ce n'est pas permis.
Si le législateur a évolué dans ce domaine, est il raisonnable de continuer à penser qu'une loi, fut-elle privée, rédigée à l'indicatif présent, présente des caractères d'obligation absolue ?
Plus spécifiquement pour ce fil, je constate tout de même, dans le règlement de Copropriété cité des éléments qui font penser que le texte a été emprunté à des documents juridiques sans une véritable réflexion. Principalement, dans ce contexte, que vient faire le mot titulaire ?
Cela a-t-il un sens de définir le Conseil Syndical, groupe consultatif sans personnalité propre comme, dans ce cas, étant constitué de TROIS postes fixes dans lesquels des copropriétaires seraient titularisés (pour combien de temps ?
). Cela interdirait-il définitivement d'avoir un 4e conseiller, par exemple ?
Ma réflexion sur ce sujet me porterait plus vers la position de Coproleclos. Ce n'est pas parce qu'un Règlement de Copropriété a été rédigé un peu maladroitement que le Syndicat doit, pour cela, se priver des contrôles que la loi lui permet d'opérer sur le Syndic. Et ce dernier ne peut pas s'opposer à une interprétation moins rigide que le Syndicat fait de son propre règlement.
L'AG a élu DEUX conseillerS Syndicaux. Soit. Elle a implicitement déclaré qu'en avoir trois n'était pas indispensable.
Cet aspect est tout à fait juridique et devrait être suivi par tout tribunal sollicité.
Mais je peux me tromper, bien sûr !