Bonjour,
Pour revenir sur cette fameuse assurance d'impayés en copropriété, il est assez difficile d'obtenir les conditions de fonctionnement réelles. J'ai cependant pu trouver quelques éléments qui interrogent :
Citation :
Pub : le syndicat des copropriétaires bénéficie des garanties tant que vous en êtes le syndic.
Bien bizarre quand c'est le Syndicat qui paye !
Citation :
Pub : tant que vous êtes syndic, vous êtes déchargé du suivi du contentieux avec les intervenants à la procédure (Huissiers, Avocats…)
Il y a donc bien prise en charges d'opérations "Syndic" via une assurance payée par le Syndicat.
Citation :
Pub : Une trésorerie toujours équilibrée : une simple déclaration de sinistre suffit à recevoir le montant des charges dues par le copropriétaire défaillant.
Bien mensongère cette pub ! En réalité, la "simple déclaration de sinistre" n'est recevable que dans des conditions bien précises :
- Le Syndic doit avoir exécuté les relances classiques,
- après la LRAR, un certain délai (60j ?) est obligatoire,
- Sous ces deux conditions, l'appel de charges est considéré comme "impayé",
- La déclaration de sinistre n'est recevable qu'après le second impayé et si le montant de la dette est supérieur à 750€ (montant variable au contrat).
Tout cela voulant dire qu'avec un Syndic qui ne fait aucune relance (mon cas), les conditions de "déclaration de sinistre" ne seront jamais remplies et que donc la garantie est totalement inutile.
Mais bien sûr, il suffit de dire aux Copropriétaires qui payent dans les délais "Nous avons pris une assurance pour les impayés" et tout le monde est content (sauf moi) !
Je n'ai trouvé AUCUNE indication sur ce qui se passe après. Supposons le "sinistre" déclaré dans les normes. L'assurance rembourse le Syndicat. Va-t-elle ensuite procéder à du recouvrement auprès du copropriétaire en considérant qu'elle a, en quelque sorte "racheté la dette" ou pas.
Il est aussi curieux qu'une garantie dont le coût de cotisation annuel est de l'ordre de 850€ ttc prenne en charge une copropriété dont les impayés de charges sont, depuis plusieurs années supérieurs à 30.000€.
Tout cela relève d'une logique qui m'échappe.