Cher monsieur,
Citation :
1) Premier dégât des eaux, une recherche de fuite laborieuse a conclu :
Déversement d’un étage supérieur ou fuite réparée lors des précédentes interventions de recherche. La fuite a donc pu provenir d’un voisin d’au-dessus (et réparée) ou de mon appartement.
J'ai bien peur que l'assurance de la copropriété ait bien raison.
En effet, la convention CIDRE qui pose les règles inter-assurances pour indemniser le dommage n'oblige pas à ce que la cause soit identifiée ni même d'ailleurs, qu'il y ait donc un tiers responsable. Selon cette convention, chaque assureur indemnise son assuré et c'est somme toute très simple.
Le problème est que la convention CIDRE ne s'applique pas puisque le dommage est supérieur à 1600 euros. C'est donc a convention inter-assurance CIDE-COP qui s'applique.
Or, cette dernière ne vise que les dégâts des eaux qui:
Citation :
*surviennent dans un immeuble en copropriété ou appartenant à une société civile immobilière et dont l'origine se situe dans cet immeuble ;
*mettent en cause au moins deux sociétés d'assurances adhérentes couvrant, chacune, le risque dégâts des eaux ;
*entraînent des dommages aux embellissements, au mobilier, aux parties immobilières privatives ou communes ;
*se produisent dans des locaux à usage d'habitation, les sinistres survenant dans des locaux à usage professionnel étant en l'état actuel des choses exclus de la Convention CIDE COP. Toutefois, pour les locaux à usage mixte, la convention s'applique à la double condition que le sinistre prenne naissance dans la partie des locaux à usage d'habitation ou dans les parties communes de l'immeuble et n'affecte pas les parties à usage professionnel.
En conséquence, à partir du moment où l'origine de la fuite n'a pas pu être identifiée, l'assurance de l'immeuble n'a pas à régler les conséquences du litige.
Je vous invite néanmoins à consulter un deuxième avis compte tenu de la difficulté de ce type de situation, et de l'enjeu.
Mais mon avis reste toutefois ferme et définitif.
Très cordialement.