Bonjour,
Jean et Marie étaient concubins, pas "conjoints", ce qui est important dans notre cas. Car n'étant pas conjoints, ils étaient colocataires au sens de la loi de 1989 :
I. ― La colocation est définie comme la location d'un même logement par plusieurs locataires, constituant leur résidence principale, et formalisée par la conclusion d'un contrat unique ou de plusieurs contrats entre les locataires et le bailleur, à l'exception de la location consentie exclusivement à des époux ou à des partenaires liés par un pacte civil de solidarité au moment de la conclusion initiale du contrat.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000038834725/
Nous sommes dans le cadre d'une colocation. Les parents de Marie se sont portés caution pour plusieurs locataires.
L'acte de cautionnement des obligations d'un ou de plusieurs colocataires résultant de la conclusion d'un contrat de bail d'une colocation identifie nécessairement, sous peine de nullité, le colocataire pour lequel l'extinction de la solidarité met fin à l'engagement de la caution.
Donc à peine de nullité l'acte de cautionnement signé par chacun des parents doit indiquer si c'est le congé de Jean ou Marie qui mettra fin à l'engagement (au terme des six mois de solidarités prévu par la loi).
Évidemment un bailleur prudent aura fait signer à chacun des parents un acte de caution le liant à un locataire différent. Ainsi il conserve un garant quel que soit le locataire qui s'en va.
Cette disposition de la loi ne s'applique pas pour des partenaires pacsés ou des époux.
Je n'aborde pas faute de temps la possibilité de résilier l'acte de caution à durée indéterminée, mais je vous donne la référence :
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000037670657/__________________________
Modératrice