Bonjour Bunnie,
Vous écrivez :
Citation :
il mentionnait dans sa lettre un préavis de 3 mois, soit jusqu'au 30 décembre.
Est-ce lui qui a écrit 'soit jusqu'au 30 décembre' ?
Ou est-ce vous qui avez transformé les 3 mois en date calendaire ?
Dans le premier cas, ce n'est pas douteux. Il vous annonce son départ pour le 30 décembre (n'est-ce pas le 31 ?) et il doit donc vous payer votre loyer jusqu'à cette date, étant à l'origine de la rupture de bail.
Dans le second cas, vous recevez une lettre le 30 septembre avec une mention de préavis de TROIS mois. Même si ce n'est pas le délai officiel, il s'en déduit naturellement que son départ est prévu pour fin décembre. Disons que, mal informé, il vous a prévenue à l'avance.
L'argument reste le même, il est à l'origine de la rupture de bail, il doit payer son loyer jusqu'à fin décembre.
Du fait, soit de la précision de la date, soit de la précision du délai, je ne crois pas que l'on puisse considérer sa LRAR comme une demande de fin de bail au 31 octobre. D'ailleurs, si vous avez envoyé une quittance de LOYER pour payer NOVEMBRE, ce serait alors considéré comme un renouvellement tacite de bail, et il pourrait rester encore un certain temps, ce qui ne vous arrangerait pas.
Les histoires de locataire qui cesse de payer son loyer après la remise des clés ne s'appliquent que dans le cas ou c'est le BAILLEUR qui est à l'origine de la rupture de bail. Ce n'est pas votre cas.
C'est d'ailleurs ce que je vous recommande de lui dire.