Cachemire,
Citation :
le propriétaire est devenu un homme d'affaire très important
Parlez-vous du fils ?
Est-ce une reconnaissance implicite de son statut de propriétaire à part entière ?
Ce qui est curieux, c'est que :
1. La date du départ qui vous a été demandée est dépassée depuis longtemps. Officiellement (si le congé était valide), vous n'êtes plus locataires mais occupants sans droit. Vous ne payez plus un loyer MAIS une indemnité d'occupation.
2. Si jamais, par hasard, dans vos contacts écrits, cette personne ou les parents parlent de LOYER, la simple utilisation de ce mot prouve l'existence d'un BAIL, même tacite, et vous bénéficiez TOUJOURS des droits d'un locataire.
L'assignation en validation de congé sert à demander au tribunal de valider le congé qui vous a été donné, alors que vous êtes restés dans les lieux. Le tribunal peut alors demander votre expulsion.
Le sujet de la validité du congé a été abordé et il ne semble pas que ce soit le cas. Pas de notification de changement de propriétaire, pas de demande de versement des loyers à une nouvelle adresse. Vous allez devoir débattre de tout cela avec votre avocat. N'oubliez pas de faire vérifier la nature du statut de propriétaire. Si ses parents ne sont plus rien (pas d'usufruit), ils auraient dû refuser vos règlements. Toucher un "loyer" d'un logement sur lequel on n'a aucun droit n'est pas légal. Par contre, l'usufruitier est bien celui qui encaisse les loyers (le 'fruit'). Le fils ne serait donc que nu-propriétaire et de ce fait non autorisé à vous notifier votre congé.
Si vous disposez encore de la lettre de congé, pouvez vous reproduire ce qui précède ce congé, par exemple :
"en tant que nouveau propriétaire ...".
A titre indicatif, j'ai reçu un jour un courrier de la fille d'une voisine qui louait un garage à ma maman. Cette lettre disait : "Veuillez libérer le garage pour le etc.". Ma réponse a été : "Vous me demandez, à moi qui ne suis pas locataire de libérer un garage dont vous n'êtes pas propriétaire. Votre courrier n'a aucune valeur."