Cher monsieur,
Citation :
Depuis, rien, si ce n'est que le cheque a été présenté à la banque hier. J'ai contacté l'agent par téléphone ce soir : il a dit que les 1200€ étaient des ARRHES, que l article 22-2 de la loi du 6/07/1989 ne valait que pour les logements vides (celui en question est meublé).
Pourtant, il me semble qu'un agent immobilier n'a pas le droit d'encaisser quoi que ce soit, puisqu'il n'y a pas de bail signé, pas de caution solidaire, et que mon frere n'a meme pas eu un exemplaire de ce qu'il a signé!!!! Que faire maintenant?
Malheureusement, l'agent immobilier a bien raison. L'article 22-2 de la loi du 6 juillet 1989, modifié par la loi DALO (c'est ce dont on vous a parlé je présume) prévoit qu'il est interdit pour le bailleur de demander au locataire un engagement de réservation mais cette loi ne s'applique qu'aux locations vides. En matière de bail meublé, la loi du 6 juillet 1989 n'est pas applicable et on en revient donc aux règles de droit commun, beaucoup moins protectrices du locataire.
En conséquence, si un contrat de réservation de location a été signé et que ce dernier prévoit la perte d'arrhes en cas de désistement du signataire, alors ce contrat n'a rien d'illégal en soi.
En conséquence, les 1200 euros doivent normalement être payés dès lors que votre frère s'est désisté de la location. IL n'existe à ce propos aucun délai de rétractation.
Il est cependant anormal que votre frère n'ait pas d'exemplaire de ce contrat mais la remise d'un double n'est pas une cause de nullité de la convention.
Très cordialement.