Bonjour,
Il aurait été bien de préciser les bonnes données d'entrée de jeu. Un titulaire d'un droit d'usage et d'habitation n'est pas "considéré comme un locataire". Comme l'a dit AGeorges, il se rapproche plutôt de l'usufruitier.
Et cela fait une sacrée différence, parce qu'un locataire pourrait par exemple vous imposer de faire de gros travaux si le logement se dégrade, alors que l'usager ne le peut pas.
La première chose à faire est de se référer à l'accord qui a établi le DUH (acte de vente, donation...) s'il existe ou à une éventuelle convention. C'est prioritairement lui qui va définir les droits et devoirs de chacun.
Sinon, faute de convention, la référence exacte est l'article 635 du Code civil :
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006429783
Et comme ce n'est pas un locataire, vous pouvez aussi lui réclamer le remboursement d'autres charges si aucune convention ne vous l'interdit, comme la taxe foncière (souvent établie en même temps que la TEOM) :
https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/3952-PGP.html/identifiant%3DBOI-IF-TFB-10-20-20-20190110
Si cette personne refuse, il va falloir tenter une médiation, et si cela échoue aller en justice avec l'aide d'un avocat.
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Modératrice