Chère madame,
Citation :
Enfin je dois vous indiquer que j'étais jusqu'à ce jour demandeur d'emploi depuis plusieurs mois et que mon mari est salarié à temps partiel ; je reprends un emploi au 24/08/2009 dans une autre région ; nous demandons une séparation de corps ce mois ci, et que mon mari sera licencié le mois prochain. Ma question est donc la suivante : si le 21 juillet le juge accepte l'échéancier, que se passe-t-il quant à la saisie conservatoire ?
Le juge ne peut pas accepter l'échéancier pour la simple et bonne raison que malheureusement, il n'en a pas le pouvoir. Il peut accepter la dette ou nier son existence, mais il ne peut pas accepter un rééchelonnement en lieu et place du créancier.
A moins d'un miracle, la solution la plus probable est qu'il constate l'existence de la dette et en ordonne le versement en délivrant un titre exécutoire.
Ce titre permettra au créancier de transformer la saisie conservatoire en saisie exécutoire. Si vous entendez contester la procédure de saisie ou bien si vous souhaitez obtenir une suspension de la dette avec un éventuel réechelonnement dans une limite de deux années, vous devrez alors saisir le juge de l'exécution, par voie d'assignation, sur le fondement de l'article 1244-1 du Code civil.
Si non, pour la mainlevée de la saisie conservatoire, vous pouvez d'ores et déjà saisir le juge de l'exécution mais je doute qu'il accède à votre requête dans la mesure où les conditions prévues pour pouvoir pratiquer une saisie conservatoire sont bien remplies et que celle-ci n'est pas abusive.
Très cordialement.
Très cordialement.