Chère madame,
Citation :
Si le trouble était antérieur à l'acquisition (ici, la construction), nous n'aurions pas accepté cet emplacement et il semble normal qu'un trouble antérieur ne soit pas pénalisable puisqu'il appartenait aux acquéreurs de prendre tous les renseignements "ex ante". Justement, c'est parce que le trouble est postérieur et que nous le subissons aujourd'hui et pas dans les années passées, qu'il paraitrait logique de pouvoir intenter une action. Si c'est le contraire, je ne comprends pas. Quant à l'antériorité, elle date de quinze jours environ.
Ceci étant, je suis tout à fait satisfaite de la rapidité de vos réponses
Je vous joins malgré tout les images de ma désolation...
Avant toute chose, je dois vous dire que j'ai fait une thèse de Doctorat sur "l'utile et le juste", autrement dit, "la légalité et la morale", en désavouant largement la première au profit de la seconde, comme le pensait bien avant Aristote (dans "l'éthique à Nicomaque" notamment.)
En conséquence, quelle que soit la teneur de mes propos, je suis profondément d'accord avec vous.
Autrement, sur le plan juridique, je me dois de rejoindre votre argumentation, qui me semble juste, et légaliste justement. Sans doute une action sur le fondement des troubles anormaux de voisinage est opportune, en tout cas pour vous en servir comme moyen de pression.
Je ne vous garantis aucun résultat compte tenu que la véritable cause du trouble, c'est l'autoroute. La création de l'autoroute étant prescrite, et antérieure à l'acquisition je présume, ce ne va pas forcément être évident; mais cela demeure possible..
Si vous souhaitez engager une action, n'hésitez pas à contacter un avocat spécialisé. Cela pourrait être prolifique.
Très cordialement.