Cher monsieur,
Citation :
Ma question est la suivante : quels sont objectivement les risques d’échec de la vente (quel serait l’intérêt de l’administration de faire capoter la vente d’une maison qui n’appartient pas en totalité au débiteur et dont le montant ne couvre pas la totalité des créances ?) – et dans ce cas, quels sont les recours de mes parents - et que peut-on faire pour accélérer la levée d’hypothèque (serait-il opportun que mes parents ou les propriétaires entrent en contact direct avec l’administration pour faire avancer le dossier, démarche que le notaire ne semble pas disposer à envisager pour le moment ?)
Merci
Idéalement, le meilleur moyen de purger une hypothèque consiste à obtenir l'accord du débiteur (donc le fils parti en guadeloupe) et celui de l'administration. Par cet accord, il est convenu que le prix que vos parents vont verser pour la vente sera affecté au paiement d'une partie de la dette. De la sorte, tout le monde a en fait intérêt à accepter cette purge.
Citation :
Article 2475
Lorsque, à l'occasion de la vente d'un immeuble hypothéqué, tous les créanciers inscrits conviennent avec le débiteur que le prix en sera affecté au paiement total ou partiel de leurs créances ou de certaines d'entre elles, ils exercent leur droit de préférence sur le prix et ils peuvent l'opposer à tout cessionnaire comme à tout créancier saisissant de la créance de prix.
A défaut de cet accord amiable, alors l'administration n'a aucun intérêt à renoncer à son hypothèque sauf si celle-ci détient un titre exécutoire qui lui permettra de faire saisir directement la somme d'argent à l'issue de la vente.
En conséquence, les chances de succès pour vos parents dépendent essentiellement de l'attitude du fils. Si ce dernier ne manifeste pas son consentement, alors l'administration refusera probablement la purge de l'hypothèque.
Très cordialement.