Chère madame,
Citation :
ils me disent également : "si tu n'es pas d'accord pour acheter au prix proposé ou que tu ne peux pas et qu'en plus tu n'es pas d'accord pour vendre à un autre acquéreur, ou que tu ne réponds pas à ce courrier, nous serons obligés de prendre un avocat pour débloquer tout ça". "Il nous faut impérativement une réponse écrite avant le 15 novembre 2010. Un rendez-vous sera pris chez le notaire à la suite de ta réponse"
Je ne sais plus comment faire. Quels droits ont-ils de mettre un prix si élevé alors qu'il n'est pas justifié, pouvez-vous, s'il vous plait, me conseiller afin que je puisse leur répondre au mieux et que je ne fasse pas d'impair.
Je tiens beaucoup à ce bien immobilier, car c'est la maison de mon enfance. De plus j'étais très proche de mes parents. Ma maison jouxte la leur, et pendant 10 ans, c'est moi qui me suis occupée d'eux.
Si le bien est surévalué, il est très probable que les autres indivisaires ne trouvent aucun acquéreur. Si au grand hasard, ils en trouvent un, vous pourrez toujours faire valoir votre droit du substitution et remplacer le tiers acquéreur.
Si les autres indivisaires n'arrivent pas à trouver un acquéreur à ce prix là, vous aurez alors toute la latitude pour proposer un prix inférieur.
Et s'ils veulent dès aujourd'hui demander une partage judiciaire avec vente aux enchères, ce qui est toujours possible, vous pouvez là encore préempter la maison en vous substituant aux tiers acquéreurs.
Vous n'avez donc rien à craindre pour le moment et n'avez pas de chose à faire en particulier. Le mieux est donc d'attendre pour voir comment l'affaire évolue et le cas échéant, prendre un avocat si vous vous diriger vers une procédure judiciaire.
Très cordialement.