Cher monsieur,
Citation :
Je suis un peu surpris de votre réponse. Ce n'est pas au syndic, seulement mandataire et gestionnaire du syndicat de copropriété d'autoriser ou non l'utilisation du terrain indivis. Le seul organe de décision d'une copropriété est le syndicat des copropriétaires réuni en Assemblée Générale.(Indivisaires)
Pardon, je voulais dire syndicat.
Citation :
Lorsque, suite à la demande d'un copropriétaire indivis, cette A.G.(indivisaires)lui octroie une jouissance exclusive, elle demande qu'une indemnité d'occupation lui soit versée, car au départ, tous les indivisaires ont les mêmes droits sur ce terrain. Si l'un d'entre eux vient à être privilégié avec autorisation des autres indivisaires, il faut bien une contre-partie.
La relation entre la copropriété (indivisaires) et le coproprétaire indivis ne peut-être qu'une indemnité d'occupation et non un bail.
OK. J'avais subodoré que l'indivisaire en question n'avait pas été d'accord avec la fixation de l'indemnité d'occupation. Pensée qui été renforcé par le fait que justement, vous veniez ici pour me demander comment revaloriser cette indemnité; Question qui se pose généralement lorsqu'il y a un désaccord avec l'indivisaire.
Mais à partir du moment où l'usager de la partie commune à jouissance privative est bien un copropriétaire, et que cette indemnité a fait l'objet d'une convention d'accord avec le copropriétaire en question et le Syndicat, pas de soucis, c'est parfaitement valable.
Je faisais référence à l'article 815-9 du Code civil qui dispose que à défaut d'accord amiable, c'est le juge qui détermine l'indemnité d'occupation.
Vous reconnaitrez tout de même que ma dernière réponse n'était en rien définitive et que je l'avais entouré de certaines précautions..
Très cordialement.