Citation :
Je pense que le fait que cela ressemble à une contrepartie dépend simplement du point de vue.
Je pense surtout au point de vue du juge, si un juge était saisi pour éventuellement requalifier le prêt en bail rural ou commercial. On ne peut pas jouer sur les mots comme on veut.
Citation :
Et puis après tout, moi je veux juste que le pret à usage soit valable, et un juriste m'a indiqué qu'avec une telle condition, il le serait
.
Un juriste qui vous l’a mis par écrit et qui engage sa responsabilité pour le cas où un juge verrait les choses autrement que lui ?
Pourquoi s’obnubiler sur le prêt à usage ?
Vous envisagiez un arrangement avec un agriculteur qui ne vous soumette pas au statut des baux ruraux. Le prêt à usage peut être une solution mais pour que ce soit un prêt et non un bail, il ne faut pas qu’il y ait de contrepartie. Ce que vous propose votre juriste est assez scabreux.
Si maintenant une occasion se présente avec un particulier qui pourrait utiliser votre terrain en-dehors de toute activité agricole ou commerciale, le problème d’une requalification du contrat en bail rural ou commercial ne se pose plus. Vous pouvez passer en toute liberté un contrat selon lequel vous laissez le grand terrain à disposition pour y mettre des chevaux en contrepartie de l’entretien du petit et cela ne vous engage pas pour des années. Où est le problème ? Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Si vous voulez absolument utiliser le terme de
prêt à usage, utilisez-le. Cela n'a aucune importance. Ce n'est pas le nom qu'on donne au contrat qui importe mais son contenu et c'est pour cela que la proposition de votre juriste est scabreuse.
Citation :
Grosso modo, avec mes termes, si vous faites un contrat rural, le ministre de l'agriculture va regarder de plus près, si vous faites un commodat (prêt gratuit), le ministre des finances va vous inspecter
.
Aucun ministre ne viendra fourrer son nez dans cette affaire. Le danger est qu'en donnant le terrain à cultiver à un agriculteur, ce dernier ne revendique un droit à disposer du terrain pendant neuf ans avec droit au renouvellement pour neuf ans de plus et ainsi indéfiniment.