Cher monsieur,
Citation :
Monsieur XX, à PARIS (16ème) le 2 juin 1957, frère du PROMETTANT, doit intervenir à l'acte pour:
1°) Renoncer aux bénéfices de l'action en réduction à l'encontre de la donation analysée sous le titre "Effet relatif", entendant garantir, par son intervention, le BENEFICIAIRE de tous troubles et évictions provenant de son fait, en vertu de l'article 924-4 du Code Civil,
2°) Et renoncer à intenter l'action en rescision pour lésion conformément à l'article 887 du Code civil, à la suite du partage analysé sous le titre "Effet relatif".
Ok, j'ai compris. En fait, le vendeur a hérité du bien par donation et le partage successoral n'a pas encore eu lieu.
Dans ce cas, la condition suspensive est valable. En effet, la condition suspensive est illégale lorsque c'est la personne placée sous tutelle qui vend ou achète un bien avec la condition suspensive de l'accord du juge des tutelles. Dans ce cas, la nullité s'explique par le fait qu'un incapable (au sens juridique) n'a pas le droit de conclure une promesse de vente. Au delà de la condition suspensive, c'est toute la promesse de vente qui est nulle.
Dans votre cas, l'incapable n'est pas une partie à l'acte, il n'intervient que pour assurer la solidité juridique de l'acte. Si l'accord du juge des tutelles est bien nécessaire, il n'en reste pas moins que le contrat de vente est parfaitement valable puisque ce n'est pas l'incapable qui en est le vendeur ou l'acquéreur.
Citation :
Si non et si j'attends l'expiration du délai pour la signature (+ la prorogation automatique de 8 jours) et refuse de prolonger davantage, récupererai-je mon dépot?
En conséquence, une fois le délai d'expiration des conditions suspensive révolue, vous pourrez tout à fait faire constater la caducité de la promesse de vente par le notaire. Dans ce cas, vous récupérez bien évidemment votre dépôt de garantie de 10%.
Très cordialement.