Bonsoir Pupuce,
Citation :
suite à un sous seing privé du 23 janvier 2020
Un acte sous seing privé n'est pas fait devant notaire. Il doit s'agir du compromis de vente, mais vous ne le dites pas.
Avez-vous fait enregistrer cet acte ? (pour lui associer une notion de 'date certaine').
Je suppose que vous avez ensuite contacté un notaire pour préparer l'acte authentique de vente. A moins que ce ne soit le vendeur.
Le notaire, s'il n'est pas intervenu pour le compromis et que ce dernier est annulé par la non-obtention du prêt, peut ne pas se sentir concerné.
La clause de non-obtention du crédit ne peut être gérée à la légère. Vous dites avoir prévenu le notaire et ensuite vous parlez de votre "appel".
Je n'ai pas constaté dans les textes d'exigence de LR/AR, mais ce qu'il faut, c'est communiquer le document écrit de refus de la banque. Un simple appel téléphonique ne prouve rien. Vous ne mentionnez aucune transmission.
Idem pour le vendeur.
Merci de confirmer ou infirmer.
Demandez au notaire de vous transmettre une copie de la mise en demeure du 23/12/2000. S'agissant d'un acte important, l'utilisation d'une LR/AR est plus que probable. Demandez aussi au notaire la copie de l'AR.
Sinon, un peu de lois :
"cet acte est conclu sous la condition suspensive de l’obtention du ou des prêts qui en assument le financement" (articles L 313-40 et 41 du Code de la consommation)
"il devra produire un courrier de l’établissement rappelant les caractéristiques de l’emprunt qu’il a demandé (montant, durée, taux) et lui opposant un rejet. Un courrier qui n’indique ni la durée ni le taux n’est pas suffisant pour libérer l’acquéreur car il est impossible de savoir si le refus concerne une demande de prêt conforme à l’avant-contrat (Cour de cassation, 30 janvier 2008, no 06-21117)."
"En cas de refus de prêt, si l’acquéreur l’a demandé dans les conditions prévues et que la banque les a reprises à l’identique dans son refus notifié par écrit, alors, il y a défaillance de la condition suspensive. La vente est réputée n’avoir jamais existé et l’acquéreur doit récupérer toute indemnité (article L 313-41 du Code de la consommation). Le vendeur ne peut pas s’y opposer, même s’il a perdu plusieurs semaines dans le processus de vente."
Vous avez la main.