Posté le Le 11/09/2023 à 11:19
Bonjour,
Je serais plutôt de l’avis du notaire bien qu’à mon avis il ait peut-être manqué à son devoir de conseil en laissant figurer une clause portant sur un délai courant jusqu’à l’assemblée générale de copropriété assez litigieux.
Le vendeur a pour obligation de délivrer la chose vendue dans l’état où elle était lors de la promesse de vente.
Au moment de la signature de l’acte authentique, la chose s’était dégradée. Il y avait deux solutions : soit une diminution du forfaitaire du prix de vente convenue entre les parties, soit une prise en charge par le vendeur du coût de la réparation.
Il semble que vous ayez opté pour la seconde solution.
La réparation n’a pas été faite. Ce n’était pas de votre volonté mais cela ne vous exonère pas de votre obligation de délivrance. A défaut de pouvoir vous acquitter en nature de votre obligation en payant le prix d'une réparation qui n'a pas été faite, vous devez vous en acquitter en argent par une somme correspondant au montant estimé de la réparation dont vous aviez convenu qu’elle était nécessaire.