Merci Nihilscio,
Citation :
En revanche, qu’une jouissance privative soit inscrite dans le règlement de copropriété mais qu’on ne sache pas sur quelle partie du terrain elle doit s’appliquer est un vrai problème.
Le seul document qui nous guiderait est le plan de masse.
Mais on remarque :
- que la surface au sein de laquelle apparait le numéro du lot constitué par la jouissance exclusive du jardin doit OBLIGATOIREMENT être traversée pour accéder à l'entrée principale de l'immeuble et à un bâtiment annexe regroupant des celliers.
- que la surface est majoritairement un trottoir longeant l'immeuble pour aller aux celliers
- que le plan de masse comporte une note erronée, ce n'est pas grand-chose mais cela dénote une négligence certaine; Il est écrit dans la note "après division du lot 2 ce dernier est remplacé par les lots 210 à 214" alors que dans la réalité et le texte du r.c. il est écrit "lot 2 remplacé par les lots 200 à 214". De 207 à 212 ce sont des appartements, on ne voit pas ce qui justifierait d'avoir écrit à partir de 210...
- qu'un escalier menant à une surélévation inclue dans la surface en question , et le mur de soutènement correspondant, n'apparaissent pas sur le plan de masse alors qu'il s'agit bien d'éléments bâtis...
Bref toutes ces erreurs, omissions, imprécisions, soulèvent les questions suivantes:
- est-ce que des servitudes implicites existent en copropriété?
- est-ce qu'une erreur indubitable dans un document (le plan de masse) annule la validité de ce document?
- est-ce que, juridiquement parlant, "trottoir" et "jardin" sont synonymes?
- est ce que le trottoir non décrit dans le r.c. mais présent dans la surface en question, est quand même comme le dit la loi de 1965, obligatoirement "commun" dans le silence du r.c.?
Depuis la création de la copropriété (1969), le trottoir est utilisé librement par tous.
Or depuis quelques mois le propriétaire du "jardin" ne nous empêche quand même pas d'entrer dans l'immeuble mais exige que nous fassions le grand tour de la copropriété pour accéder aux celliers, barre le trottoir et menace de construire une barrière... Si cela continue, il va bientôt nous dessiner des pas japonais pour placer nos pieds...
Comique? Non?
Merci pour votre patience,
Jan.
P.S.: Encore un truc drôle; Confronté à ces contradictions le propriétaire du "jardin", se plaignant d'un locataire, a écrit une lettre de plaintes, adressée à l'agence immobilière du locataire, lettre à laquelle était joint le plan de masse sur lequel une partie de la surface qui pose problème était hachurée de manière à préciser la zone interdite, autrement dit la "jouissance exclusive".
Peut-on considérer qu'il y a falsification dans le but d'obtenir auprès de ... Bref presque "faux et usage de faux"?