Cher monsieur,
Citation :
Le compromis de vente a été signé le 20 mars dernier. Or à cette date la loi suivante (la réforme de la TVA immobilière a été reprise finalement dans la loi de finances rectificative pour 2010 et est applicable à compter du 11 mars 2010.) venait d'être mise en application. Or à cette date ni l'agence ni le notaire n'a indiqué à l'acquéreur qu'il devrait s'acquitter désormais de droits d'enregistrements et encore moins au vendeur qu'il n'avait plus à payer de TVA. Au contraire le notaire a envoyé au vendeur (c'est à dire moi-même) le tableau récapitulatif de la TVA que j'allais avoir à payer (je lui ai fourni toutes les factures liés à la construction et il a défalqué la TVA des factures de la TVA du prix de vente). Du 20 mars au 06 juillet (c'est à dire à une semaine de la vente on signe le 15 juillet) nous sommes restés dans cet état. Le 06 juillet au soir le notaire se rend compte qu'il n'y a plus de TVA à payer et que l'acquéreur doit s'acquitter de droits d'enregistrements qu'il n'a pas prévu dans son financement évidemment. Alors là tout devient plus compliqué.
Merci, vous avez parfaitement répondu à ma question, et je saisis bien le contexte.
De facto, les droits d'enregistrement ou TVA ne font pas partie du contrat de vente à proprement parler. Juridiquement parlant, le contrat de vente est donc parfaitement valable et la modification du régime de TVA constitue théoriquement ici, une très bonne opération pour vous. Reste à voir comment la suite va se dérouler..
Citation :
L'acheteur ne peut plus acheter. Moi mon bien est bloqué depuis plus de 4 mois et on revient à zéro. L'acquéreur ne veut rien savoir et le notaire et l'agence font ceux qui ne savait pas. Voilà pourquoi je vous dis qu'ils sont tous les deux responsables car c'est quand même leur métier de connaître les lois liés à l'immobilier.
Parfaitement d'accord, sauf que ce serait plutôt à l'acquéreur de se plaindre puisque c'est lui qui est directement lésé par cette faute des professionnels. D'un point de vue causal, votre préjudice à vous (immobilisation du bien) est bien plus lié au refus de l'acquéreur de poursuivre la vente qu'à la faute du professionnel lui même.
Une bonne solution amiable serait alors bien de couper la poire en deux. Les droits d'enregistrement restant inférieurs au montant de la TVA immobilière (8% environ hors déduction), la modification adoptée par la loi de finance pourrait constituer une bonne opération pour vous comme pour l'acquéreur. Si vous vous partagez le paiement des droits d'enregistrement, tout le monde sera content si je puis dire.
Citation :
Alors on en a marre de tout cela et j'ai donc commencé les négociations à ma façon comme dans le monde des affaires en essayant d'être au moins au même niveau que tout le monde, c'est à dire une quote part à 4. L'agence a cédé tout de suite, l'acquéreur le lendemain et il ne restait plus que le notaire. La clerc de notaire avait peur d'aller voir son patron qui ne toucherait que 2300 € mais en lui montrant vos réponses finalement le notaire a accepté une remise totale de ses honoraires. Je ne sais toujours pas si le notaire va fournir sa quote part exactement 12300/4= 3075 € mais pour nous effectivement c'est ce que l'on s'apprête à céder comme une dernière baisse de prix.
C'est bien vu, vous avez parfaitement raison. Une solution amiable pourrait faire plaisir à tout le monde à condition que vous ne soyez pas le dindon de la Farce. Quant à votre notaire, invitez le à s'inscrire sur la Newsletter de l'assemblée nationale, ça aide..
Citation :
Franchement en France au niveau professionnel on assure dans tous les domaines n'est ce pas ? Qu'en pensez vous ?
Tout à fait d'accord avec vous. On peut se tromper, cela arrive à tout le monde mais le minimum, c'est d'assumer ses responsabilités. Que le notaire et l'agence renoncent totalement à leurs commissions ne me choquerait pas ici. C'est pas comme si c'était la seule vente qu'ils faisaient dans l'année.
Très cordialement.