Bonjour,
Citation :
Cela, nous l'avions très bien compris, c'est pourquoi nous avons demandé à un avocat (sur sa proposition) d'effectuer un dire auprès du juge afin d'obtenir son autorisation de régulariser cette vente à réméré et de permettre au notaire chargé de l'acte de transférer les fonds collectés. Car, sans autor du juge, le notaire ne pouvait donc réaliser la vente. Or, ce dire n'a pas été effectué auprès du juge qui n'a donc pas pu donner son accord et former un incident de procédure.
Le problème est qu'à ma connaissance, une telle procédure n'existe pas. Si le juge de l'exécution refuse la vente amiable et ordonne la vente forcée, il aurait tout simplement fallu faire appel de la décision du JEX et demander en appel, l'autorisation de vente à l'amiable.
En effet, la Cour de cassation a rappelé l'irrecevabilité de toute contestation ou demande incidente présentée
après l'audience d'orientation doit être prononcée d'office, et elle précise que la cour d'appel, qui ordonne la vente forcée et renvoie l'affaire devant le juge de l'exécution, peut elle-même fixer la date de l'adjudication (Civ. 2e, 11 mars 2010, no 09-13.312 , D. 2010. 771, obs. V. Avena-Robardet ; JCP 2010. Actu. 345, note C. Laporte).
En conséquence, il n'est pas possible de forcer la main du juge de l'exécution en allant contre sa volonté d'une vente forcée, et en le contraignant à valider une vente amiable réalisée postérieurement au jugement d'orientation.
Très cordialement.