Bonjour,
Citation :
Bien entendu nous rejetons ces accusations.
C’est surtout à votre grand-mère de les rejeter. Vous n’êtes pas partie dans cette affaire.
Citation :
L'avocat a carrément admis qu'il s'était penché sur les conclusions qu'il devait rendre la veille du dernier jour, ce qui n'a rien de rassurant
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Ce n’est pas sérieux. Il y a de quoi envisager un changement d’avocat.
Citation :
il faut porter plainte immédiatement pour faux témoignage AVANT de rendre les conclusions.
Porter plainte pas forcément. Pour porter plainte contre quelqu’un il faut avoir des éléments sérieux étayant l’accusation sinon on s’expose en retour à une plainte pour dénonciation calomnieuse. Il faut surtout démontrer que le témoignage n’est pas probant sans nécessairement accabler le témoin. Il n’y a pas de règle générale, il n’y a que des cas d’espèce. Il appartient à l’avocat de conseiller quoi faire.
Dans quelle procédure votre grand-mère est-elle impliquée ? Civile ou pénale ?
Pourquoi parlez-vous de cassation ? Où en est la procédure ? En première instance ou en appel ?
Citation :
3°) Si jamais on va en cassation avec un autre avocat est-ce que cela aura des chances d'aboutir ou en général une cour de cassation ne va pas à l'encontre d'un premier verdict?
Les cours d’appel confirment plus souvent qu’elle ne réforment et la cour de cassation rejette plus souvent qu’elle ne casse. Mais ce n’est pas jeu de hasard. Un avocat ayant travaillé sérieusement sur un dossier est à même d’apprécier les chances de succès de son client.
Citation :
La contrepartie réclame de l'argent, environ 239 000 euros, en fournissant tout un tas de "justifications" fallacieuses.
Ce n’est pas la contrepartie, c’est la partie adverse. Le juge ne présume rien. Les justifications apportées par la partie adverse ne sont pas a priori fallacieuses de même que la femme de ménage n’est pas a priori de mauvaise foi.
Dans l’idéal votre grand-mère démontre à partir des pièces apportées, les siennes comme celles de la partie adverse, que les accusations sont fausses et elle parvient à expliquer où sont passés les 239 000 € qu’on l’accuse d’avoir extorqués à son compagnon. Sinon elle se contente de faire ressortir la fragilité de l’accusation. De toute façon la charge de la preuve incombe au demandeur (action civile) ou a à l’accusation (action pénale).