Cher monsieur,
Citation :
Dois-je cependant comprendre qu'un avocat peut mentir effrontément et en parfaite connaissance de cause et "salir" publiquement la partie adverse, c'est-à-dire faire tout et n'importe quoi pour induire un juge en erreur, sans risquer quoi que ce soit ?
Dès lors que cela n'est pas contraire à la stratégie favorable de à son client et que cela se fait dans un cadre judiciaire, effectivement, vous avez bien compris.
Citation :
Je sais qu'il existe depuis 2005 un code de déontologie pour les avocats. Mais celui-ci semble se préoccuper beaucoup plus des devoirs d'un avocat envers ses clients ou ses confrères qu'envers les magistrats ? Ce décret semble surtout aussi chercher à "couvrir" les parlementaires qui exercent, en parallèle de leur mandat, cette même profession.
Ce décrêt encadre surtout la déontologie de lavocat hors tribunal, notamment dans le cadre des négociations ou bon nombre d'avocat ont ou avaient tendance à mentir à l'adversaire pour le forcer à transiger sans passer par le tribunal.
Mais ceci n'est qu'un avis personnel.
Citation :
Peut-être faut-il alors plutôt s'intéresser au contenu du serment que prête tout avocat avant d'exercer? Peut-on démontrer que la "tactique" dont je suis l'objet revient à bafouer le serment de la profession puisque ce n'est pas faire preuve de beaucoup de dignité, de conscience, de probité ou d'humanité ? Y a t-il une jurisprudence à ce niveau ?
Cela reste de la pure déontologie donc quelque chose qui se règle entre l'avocat et ses pairs et non envers.
Ensuite, cela reste à un serment moral que tous ne suivent pas.
Un procès reste avant toute chose un combat et au même titre que la probité n'empêche pas certains avocats de rouler dans de belles voitures, la dignité n'empêche pas l'exercice d'une manoeuvre qui n'est pas contraire aux intérêts de son client.
Très cordialement.