Bonjour,
Citation :
1/ Parce notre manière de "régulariser" si l’on peut employer ce mot ne serait pas fiscale. Il ne faut pas léser l’enfant du premier lit tout en évitant les droits de donation, il donc serait sage d'éviter une instance devant les tribunaux lors de la succession de mon époux
2/ Régulariser devant notaire lors de la succession ne serait pas judicieux car à titre de donataire qui reconnait la donation déguisée, celle ci sera obligatoirement soumise au droits de mutation.
Non non, pas du tout. L'administration fiscale n'est pas tenue d'être au courant et le notaire n'a pas l'obligation de dénoncer la donation déguisée au trésor public dans la mesure où de toute façon elle est prescrite.
Citation :
Il est prévu la vente du bien immobilier que je n'ai pu financer de mes propres deniers. L'intégralité des fonds de cette vente sera remise à mon époux qui les réemploiera à reconstituer un patrimoine ; cela n’est pas ordinaire mais n’en reste pas moins légal et pour des raisons personnelles nous préférons agir de cette manière.
Oui, mais une donation ne se révoque pas. En conséquence, si vous donnez de l'argent aujourd'hui, la première donation n'en restera pas moins légale et les héritiers de monsieur pourront la revendiquer.
Citation :
Malgré cela au décès de son père, l'enfant du premier lit pourrait certes, introduire une Instance devant les tribunaux pour recel successoral ou autre, toutefois les tribunaux estimerons qu'il n'y a pas fraude de ces droits, car le patrimoine du père aura été reconstitué, par réemploi du produit de la vente de immeuble objet de la "donation litigieuse"
Tout ceci est guère approximatif. Si vous déclarez la donation dans la succession, il n'y a aucun risque de recel successoral. Quant à la fraude aux droits, je ne connais aucun texte qui en fasse mention. Cela peut se discuter mais c'est loin d'être une solution certaine et fiable.
Citation :
Reste à espérer que l'enfant du premier lit admette qu'il n'a pas été lésé, puisque le patrimoine du père aura été reconstitué pour une valeur équivalente.
Vous avez bien raison mais je ne me base jamais sur un espoir en droit. Toute solution juridique doit être suffisamment fiable. Si vous compensez la donation, et que l'héritier conteste devant le tribunal, et qu'il obtient gain de cause, c'est vous qui vous retrouverez lésée.
Citation :
Les services fiscaux qui n’ont pas réagit suite au premier jugement lors de la condamnation d'organisation d'insolvabilité et n'ont pas fait application de l’article L 170 des procédures fiscales risque cette fois de pas m'oublier et exiger les droits de mutations sur les donations dans l'année qui suivra la clôture de l'instance
Je comprends pas puisqu'il y a prescription..
Très cordialement.