Posté le Le 13/03/2024 à 07:54
Bonjour à tous,
Je m’apprête à vous laisser un pavé, alors merci et bon courage à ceux qui me liront.
Voilà plusieurs années que je subi mes voisins du dessous, dont je me suis attiré les foudres uniquement car j’ai des chiens. Mon balcon est au dessus du leur terrasse, ils sont fait de lattes de bois avec des interstices où peuvent passer poussières, miettes, poils… ect. D’emblée je le recouvre (et ceci à plusieurs reprises, lino, fausses pelouses ect…).
Quand c’était recouvert, on m’a reproché de « chasser » l’eau de pluie qui stagnait avec une raclette vers leurs pelouses. On m’a aussi accusé de jeté des œufs dans leur jardin, hors mon balcon est entièrement fermé par des filets, il est donc impossible de jeté quoi que ce soit ( de plus les œufs aurait atterri en bas, sans se briser !
Bref, je n’ai jamais trouvé grâce à leurs yeux, malgré mes efforts, et pourtant ils sont loins d’être des anges (tapages nocturnes, hurlement nuits et jours, se bagarrent entre eux… odeurs de canabis…ect la liste pourrait être allongé), pourtant je n’ai jamais rien fait à leur encontre jusqu’en 2022.
On me reproche le fait que je finis par découvrir mon balcon ( le bois dessous moisissait, et là voisine au dessus de moi, qui couvraient également à un pieds qui est passé au travers.)
Je ne me rend quasiment plus sur ce balcon, mon fils non plus, mes chiens encore moins, car les critiques pleuvent constamment à ce propos.
On me reproche même l’eau de pluie qui glisse au travers des interstices et qui tombe sur leur tête lorsqu’ils sont à l’extérieur ! Quand je répond que c’est la pluie, on me demande si je suis sûr, et l’averse autour d’eux ne semble pas leur suffire comme réponse…
En mai 2022, un de mes chiens qui a échappé à ma surveillance perce une bouteille d’huile de friture que j’avais laissé la et destiné à la déchèterie. Je préviens mon conjoint lorsqu’il rentre du travail, il s’y rend donc afin de prévenir le fils handicapé d’une 40taine d’années (les parents sont absents en voyages au bled à ce moment là) et effectue le nettoyage. On propose même de faire remplacer la vielle dalle de la terrasse (juste un peu plus foncé finalement, dû à l’huile), celui-ci refuse.
Le week-end suivant, toutes la famille est de retour, donc les parents et leurs filles en visite chez eux. Tout le monde croise mon conjoint, sur le départ pour un week-end pêche, me laissant seule avec mon fils. Il ne faut pas plus d’une demi-heure pour que je sois interpellé depuis l’extérieur (« connasse *nom de famille* » à plusieurs reprise). Au départ, je ne réponds pas. Ma voisine de palier, qui entend tout depuis son balcon, m’écrit par message me dit de ne pas sortir, mais après plusieurs interpellations insultante, avec mon fils de 4 ans a l’époque à mes côtés, je n’y tiens plus.
Je sors et demande le respect, que mon enfant est là. Je suis donc insulté pour cette histoire d’huile qui s’est répandue chez eux quelques jours plus tôt par l’une de leurs filles, puis menacé d’être frappé… quand bien même tout avait été arrangé lors de l’incident entre mon conjoint et leur frère.
rentre chez moi. La peur au ventre, je fuis l’immeuble avec mon fils, joint mon conjoint et me rend chez un ami pour lui demander s’il peut « m’escorter » quand j’entre et sors de chez moi. Je suis en pleurs, et cela me suivra durant des semaines…
Je me suis rendue à la police municipale pour prendre conseils et posé une main courante, ne souhaitant pas allé jusque la plainte (je regrette à présent amèrement…). Je vis avec le stresse de croiser la femme qui m’a menacé, mais je m’en accommode, car j’ai encore plus peur des représailles si mon conjoint s’en mêle ( elles connaissent son tempérament impulsif, et lui demande de ne pas en rajouter, car cela se retournerait contre lui) ou si je vais jusque la plainte.
J’ai prévenu la médiation de mon bailleur, mais je n’ai jamais eu de retour de leur part.
Nous arrivons a septembre 2023, j’ai fêté mon anniversaire la veille, et part me faire opérer le lendemain matin.
Nous rentrons des courses, mon conjoint s’en va faire un tour avec le conjoint de ma voisine de pallier.
Je mets mon fils au bain et retourne ranger mes courses dans la cuisine.
J’ai la porte fenêtre ouverte… bien sûr, je suis seule, alors on m’interpelle.
Dans un premier temps, je ne réponds pas, puis je sors. C’est une autre des filles, nous avons fréquenté les mêmes écoles, et avons toujours eu une entente cordiale.
Elle me dit que mon chat a uriné sur le balcon et que c’est tombé chez eux. Voyant que mon chat est à l’opposé de l’endroit qu’elle m’indique, et ne voyant pas d’urine sur mon balcon, je lui dit que « non, ce n’est pas possible. ». Elle insiste, je reste sur ma position, puis je lui dit que là, je n’ai pas le temps, mon enfant est au bain.
La sœur qui m’a menacé l’année précédente ce joint a elle. Elles me demandent de descendre. Je refuse, d’abord car je ne le souhaite pas, étant donné que sa sœur me terrifie, puis car mon enfant est présent et que je ne peux le laisser sans surveillance.
Le ton monte. On me dit que si c’est de la pisse, on me mettra la tête dedans. On insiste encore pour me faire descendre, je refuse toujours.
La sœur la plus agressive me dit « descend ou c’est moi qui monte et je te défonce », je réponds qu’alors ce sont mes chiens qui vont l’accueillir. Je fais était d’un fait, et non d’une menace, derrière ma porte se trouve deux chiens de catégories, et j’ai la certitude qu’elle est capable d’entrer chez moi.
Je ferme ma porte fenêtre, sors mon fils du bain, préviens mon conjoint, en paniquant.
J’entends du bruit derrière ma porte d’entrée. Je reconnais la fille avec qui j’ai été à l’école, j’ouvre légèrement. Elle m’indique qu’elle appelle la police, ce à quoi je lui réponds que c’est un comble que se soit elle qui les appelles. Ma voisine de palier est la également et me dit de m’enfermer lorsque la sœur m’ayant déjà menacé monte en furie à notre étage. Je m’enferme donc et attends le retour de mon conjoint.
Évidemment à son arrivée, le ton a baissé et on lui raconte la version soft de l’histoire, mais ma voisine de pallier a tout vu et entendu depuis chez elle. Les choses se tassent d’elle même… mais moi, je suis toute retournée.
Je pars donc me faire opérer le lendemain, et rentre le soir même. A partir de la, je vis à nouveau recluse chez moi, avec la peur de les croisés ou de subir à nouveau les insultes et les menaces.
Pire, j’ai peur qu’on s’en prenne à moi physiquement… mais je me reprends, j’ai d’autres soucis personnels auquel je fais face, je dois me remettre de l’opération, commencer la rééducation, et surtout j’ai un petit garçons qui vient d’entrer au CP.
Il y a deux semaines j’ai la visite de la gendarmerie qui me donne une convocation à laquelle je me rends. Tout ce que je sais, c’est qu’il s’agit de querelle de voisinage. Évidemment, ça ne peut être qu’eux. Je suis entendu sur ma version des faits. J’apprends que je comparais suite à des propos/sous-entendu raciste. Je tombe de dix étages. Ce ne sont ni mon éducation ni mes valeurs et encore moins celles que j’inculque à mon fils. Je réfute les accusations. A savoir, qu’après m’être fait agressé et menacé, et avoir indiqué que mes chiens étaient là pour les accueillir, on m’aurait dit « ce n’est pas parce que je porte le voile que… », je ne me souviens pas du reste de la phrase tant je trouve ça aberrant, ce à quoi j’aurai rétorqué « on ne sait jamais ». Ceci étant le supposé sous entendu raciste.
Je n’accorderai aucune importance à l’ethnie ou la religion des autres, j’ai des amis de couleurs, qui pratiquent d’autres religions que la mienne. Le racisme me révulse.
J’explique nos antécédents avec nos voisins, l’ harcèlement que je subis, les tapages nocturnes à répétition… j’indique qu’il y a encore quelques semaines la police s’est intervenu chez eux car ils se battaient entre eux, et que le jour même de ma convocation une bagarre avaient éclaté chez eux et qu’ils s’insultaient entre eux avec des propos raciste.
Je parles de l’enfant d’une des filles qui est la épisodiquement et qui passe des heures, de jours comme de nuits, à hurler à s’en étouffer. Que je n’ai jamais osé en faire mention avant ou appeler la police, car toujours, cette peur des représailles qui pèsent sur moi.
J’explique à quel point j’ai toujours pris sur moi pour ne pas en arriver là où je suis, dans le bureau du gendarme qui me reçoit.
Je repars de la gendarmerie, une angoisse en moins, car libérer d’un certains poids, même si je ne sais pas ce qui mattend. Le gendarme m’a indiqué que je n’avais aucun recours, que ce n’était même pas la peine de penser a plainte pour dénonciation calomnieuses, car il y aurait un classé sans suite immédiat.
Et nous voilà aujourd’hui. Encore une fois la gendarmerie a ma porte. Le gendarme me notifie que le procureur de la république a re qualifié la plainte en menace, délit contre les personnes par quelque moyen que se soit mais avec l’ordre de remplir une condition.
Suite donc à « si tu monte, mes chiens t’accueille ». Phrase qui, je me répète, faisait état d’un fait pour moi. Je me suis « caché » derrière eux, me sentant protégé par leur présence à mon domicile, mais n’ai jamais eu l’intention de me servir d’eux, m’étant même enfermé à double tour.
Je suis donc convoqué a comparaître devant le délégué du procureur de la république (hors composition et médiation pénale) en avril et j’ignore complètement ce qui m’attend à ce rendez-vous…
N’ai-je vraiment aucun recours contre ces personnes ?
Je suis fragile psychologiquement, et je sais que tout ça, c’est déjà bien plus que suffisamment pour me faire plonger en dépression… je refuse de payer alors que je suis la victime de ces gens, et que j’ai toujours tout fait pour éviter de les mettre dans la position ou je me trouve actuellement.
Quelqu’un ici aurait-il des conseils à m’apporter ?