Merci à vous tous pour vos réponses fort éclairantes.
Nihilscio :
Point de fausse déclaration fiscale, bien que j'ai des doutes sur des déclarations faites postérieurement à l'année N pour obtenir le RSA, mais cela concerne la CAF et les impôts.
Donc pas de fraude de ce côté-là.
Vous écrivez
Citation :
Les éléments sur lesquels doivent reposer la décision du JAF sont :
- qui doit assurer l’entretien et l’éducation de l’enfant,
- qui les assume, soit financièrement soit en nature
Pour prendre sa décision, le JAF se base sur les conclusions des parties. Lors de sa saisine durant l'année N, X n'a versé aucune pièce fiscale au débat X s'est contenté de dire et d'écrire que Y était à sa charge, Y ayant 19 ans à cette époque et Y travaillait déjà en intérim comme Y l'a confirmé par mail ultérieurement. X a agi avec l'accord de Y (aliénation parentale)
Et le JAF a suivi X et a noté cela dans sa décision
Si X avait été honnête, le JAF aurait mis fin à la pension alimentaire pour Y.
L'infraction est elle alors caractérisée ?
Rambotte :
J'ai bien lu le lien donné. Vu que le mensonge n'a pas été contre l'administration ou pour obtenir un document de sa part, je ne pense pas que le mensonge à l'administration s'applique. Je regarderai toutefois dans la nature même de cette infraction afin d'aller lire les articles qui en font référence.
Il y a aussi ça
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31612 sur lequel on peut lire
Citation :
Le délit est punissable lorsqu'une personne fait une attestation ou un certificat faisant état de faits inexacts ou lorsqu'elle modifie volontairement une attestation ou un certificat à l'origine sincère.
Le mensonge doit porter sur un élément essentiel de l'acte.
C'est un document faisant état de faits inexacts et comportant la signature authentique de son auteur.
Maintenant, est-ce que des conclusions portées devant un JAF constituent une attestation ou un certificat, je ne sais pas, d'où ma question.