Alfa565,
Parmi les griefs que vous évoquez se trouve la dénonciation calomnieuse : Attention, ce n'est pas aussi simple que cela peut paraître.
Car effectivement la majorité des conditions pour que ce délit soit accepté sont dans l'article 226-10 du code pénal :
Citation :
:
La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n'a pas été commis ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée.
En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci.
Mais de jurisprudence constante, pour que la qualification de dénonciation calomnieuse soit acceptée il est nécessaire de prouver que
la personne accusée de ce délit savait que les faits dénoncés étaient faux..
Et dans le cas d'une citation directe, vous ne serez pas aidé par une "enquête ou instruction" préalable, et que c'est donc à vous de prouver cette connaissance de la fausseté du fait par celui qui l'a dénoncé.