Cher monsieur,
Citation :
L'auxiliaire de justice (avocat ou avoué) que je vais prendre, va devoir refaire des conclusions ou bien reprendre, selon son choix, celles que j'ai déjà faites et les signer.
Tout dépend la qualité de vos conclusions, et de la stratégie qu'il va élaborer avec vous.
Citation :
Mais pour les pièces, j'ai transmis les originaux au TA, comme il me l'a été demandé, augmentées d'autant d'exemplaires qu'il y a de partie, plus un exemplaire supplémentaire (et non deux exemplaires en plus, comme il est indiqué dans le CJA) !?
Vas-t'il falloir envoyer les mêmes pièces, alors qu'aussi bien le TA que la partie adverse les ont en leur possession ?
Théoriquement, on doit vous renvoyer tout votre dossier juridiquement irrecevable, et vous devrez tout renvoyer depuis le début avec les réserves de mes messages précédents, autrement dit, tout dépend du juge.
Citation :
N'y a-t-il pas possibilité d'effectuer un recours contre la décision prise par la juridiction judiciaire sur l'obligation de prendre un mandataire ?
Personnellement, je sais construire des conclusions et prendre un avocat ne me sera d'aucune utilité manifeste, puisque ce sera uniquement pour régulariser l'apposition de sa signature sur mes requêtes, afin qu'elles soient justifées comme étant présentées par un défenseur professionnel.
D'autant plus que mon cas est relativement simple : il s'agit d'erreurs de l'Administration à mon égard qui ne veut pas, pour des questions de principes reconnaître ses torts.
J'ai élaboré moi-même les calculs (dont les opérations relevaient de données complexes) et construit personnellement sur la base du droit mes arguments juridiques avec éléments à l'appui.
Je n'ai pas prétendu le contraire. Simplement, dans le cadre d'un plein contentieux, l'avocat est obligatoire. Je sais parfaitement rédiger un contrat de vente, et pourtant je dois payer un notaire pour acheter mon appartement. Question de monopole, et question de ne pas faire perdre de temps aux juridictions: Pour une personne comme vous capable de bien faire les choses, il y en a 100 qui font perdre un temps précieux aux juridictions..
Citation :
Enfin, dans votre avant-dernière réponse à mes questions, à propos de mon obligation de régulariser la situtation sous peine d'irrecevabilité manifeste de mes demandes, vous dites que : "Deux possibilités de réponse : Soit le juge ne s'en ait pas rendu compte plus tôt. (...). Soit, la partie adverse n'avait pas réagit auparavant, et une fois qu'elle s'en est aperçue, a soulevé ce vice auprès du juge".
Mais si tel est le cas, le tribunal administratif ne m'aurait-il pas communiqué ce moyen soulevé par mon adversaire au nom du principe du respect du
contradictoire ?
L'absence d'un avocat étant une nullité d'ordre public, le juge la soulève, éventuellement en y étant aidé par une partie. IL n'y a pas là l'objet d'une quelconque discussion.
Très cordialement.