Madame, Monsieur,
Merci pour la rapidité à me répondre.
Notre affaire est essez complexe.
- le 3/10/1986: la vendeuse et le Président de l'époque rencontrent le Notaire pour discuter du prix de la fonderie qui avait été estimée par le notaire 10.000 F.
Ce dernier accepte de baisser le prix à 5000 F. Ils informent le Notaire que l'association ne peut pas encore payer cette somme, mais que par ailleurs, elle est pressée d'avoir les clés pour commencer le nettoyage.
Dans les faits l'association diposait de cette somme....
Le Notaire répond qu'il prépare l'acte de vente pour signatures ultérieures.
- 27/11/1986: signature de l'acte
Citation :
[la présente vente est consentie et acceptée moyennant le prix de: CINQ MILLE FRANCS (5.000,00 Fr, payé comptant, en dehors de la comptabilité du notaire soussigné, à Mme x qui le reconnait et en consent bonne et valable quittance DONT QUITTANCE]
.
Le Notaire m'a précisé qu'à la sortie de l'étude, il a recommandé à la vendeuse de réclamer la somme au président et au Président de payer la somme à la vendeuse.
Malgré l'avoir sur le compte, la fonderie n'a jamais été payée hors étude comme promis. J'ai contacté le président de l'époque qui m'a confirmé n'avoir
Citation :
[jamais versé un centime à la vendeuse).
Je suis président de l'association depuis septembre 1995.
En 1998/99, une première tranche de travaux est prévue pour 3 millions de francs, dont 95% de financement par la DRAC, le Conseil Général et l'Europe (programme FEDER). L'association détenait les 5% restants.
Mais le Conseil Général posait 2 conditions:
1- l'indépendance morale de l'association vis à vis de la famille de la vendeuse. J'ai expliqué ce problème à la famille en A.G. de 1999: Elle a refusé très offusquée et la vendeuse a publiquement déclaré qu'elle avait fait don de la fonderie à l'association. Ce fut le début de l'affaire.
2- la preuve du paiement: l'association ne détient évidemment aucun reçu.
Le Conseil Général voulait s'assurer de la destination des fonds publics versés à l'association afin que des particuliers ne bénéficient pas de subventions qu'ils n'auraient pas obtenues en restant propriétaires.
Il n'est pas possible d'intenter une nouvelle action en annulation de la vente.Je peux vous dire que la vendeuse
était super protégée de la Justice elle-même. Notre avocat m'a dit un jour qu'il en avait mare de cette affaire, tant il subissait de pression.....
Voilà bientôt 10 ans que l'association essaye de se sortir de cette situation sans y parvenir.
Il n'y aura plus de volontaires pour constituer un nouveau conseil d'administration à la prochaine A.G. La responsabilité pénale du président est en jeu en cas de demandes de subventions,c'est ce que m'a dit la Présidente du T.I:[
Citation :
surtout ne demandez jamais d'argent public avec un tel acte, vous iriez tout droit en prison).
En accord avec l'unanimité du C.A., j'ai en effet envoyé un dossier d'annulation de vente puis ensuite un dossier de dissolution, au Procureur de la République qui a chaque fois m'a demandé de m'adresser au Président du T.G.I.
C'est la raison pour laquelle je ne vois plus que la dissolution de l'association que je maitrise mal. Si tel est le cas, d'après les statuts de 1993, l'article 22, "dévolution des biens" stipule:
[
Un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par l'Assemblée Générale, et l'actif s'il y a lieu est dévolu conformément à l'article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901. Toutefois la fonderie de cloches et ses biens mobiliers deviendraient propriété de la commune de .... sans que celle-ci n'ait à indemniser qui que ce soit, ni ne puisse les aliéner].
Je ne sais pas s'il y a eu un vote du Conseil Municipal en 1993, je n'ai rien trouvé dans les archives.
Par contre, le 6 mars 1998, le C.M. à l'unanimité, a rejeté une demande du Conseil Général pour acheter la fonderie au moment des pourparlers de restauration.
Est-ce qu'au bout de 30 ans, l'association peut espérer être propriétaire sans souci et pourra demander des subventions publiques sans reçu, la seule preuve de la légalité de l'acte étant la prescription trentenaire?
Nous sommes une petite association et nous ne pouvons pas faire face aux dépenses énormes du seul entretien de cette fonderie fermée depuis 1940.
D'avance merci.