Chère madame,
Citation :
Chose catastrophique pour sa scolarité puisque un redoublement est déjà envisagé contre son gré. Nous avons fait constater par un ergothérapeute sa mobilité réduite ainsi que ces inquiétude face à sa scolarité future en décembre Nous voudrions savoir si l'ass à le droit l'également de jouer sur les mots et de faire trainer les choses car d'autre part nous avons toutes nos assurances chez eux : resp civiles et juridique hab, scolaire, acc de la vie privée, voitures. Et celle ci nous dit aussi que seule l'ass habitation marche car le trajet maison lycée ne rentre pas dans le cadre de l'assurance scolaire: est ce vrai ??? Dans tous ces contrats aucun ne marcherait autre que l’habitation ?et avons nous une loi qui protège nos enfants de ses magouilles entre assureurs qui jouent avec l'avenir de nos enfants. Car je viens seulement de recevoir un courrier écrit datant du 13/01 expédié le 17/01 (étrangement le jour où j'ai téléphoné pour réclamer) reçu le 21/01 alors que j'ai alerté la maaf le 23/12 de la prolongation d'ITT suite à des complications. Avons-nous un recours face à ce trou de scolarité? Est ce vrai que l'assurance scolaire ne marche pas alors qu'il est écrit dans el contrat ass scol accident de trajet domicile lycée ... que pouvons nous faire pour faire bouger ces voleurs
merci de votre aide
IL y a visiblement plusieurs incompréhensions et quelques bizarreries avec votre assurance.
Dans le cadre d'un accident entre un piéton et un véhicule terrestre à moteur, c'est la loi de 1985 dite loi badinter qui a vocation à s'appliquer.
Cette loi prévoit que c'est à l'assurance du conducteur d'indemniser la victime. Votre propre assurance n'a vocation à intervenir que lorsque:
-Le tiers n'est pas identifié
-Le tiers n'a pas d'assurance et est insolvable.
Votre assurance n'a donc ici pas normalement vocation à intervenir puisque le tiers est bien identifié et que son assurance est bien présente ici.
Dans la mesure où il y a eu un accident corporel, c'est alors l'article l211-9 du Code des assurances qui s'applique et qui dispose que:
Citation :
Article L211-9
Quelle que soit la nature du dommage, dans le cas où la responsabilité n'est pas contestée et où le dommage a été entièrement quantifié, l'assureur qui garantit la responsabilité civile du fait d'un véhicule terrestre à moteur est tenu de présenter à la victime une offre d'indemnité motivée dans le délai de trois mois à compter de la demande d'indemnisation qui lui est présentée. Lorsque la responsabilité est rejetée ou n'est pas clairement établie, ou lorsque le dommage n'a pas été entièrement quantifié, l'assureur doit, dans le même délai, donner une réponse motivée aux éléments invoqués dans la demande.
Une offre d'indemnité doit être faite à la victime qui a subi une atteinte à sa personne dans le délai maximum de huit mois à compter de l'accident. En cas de décès de la victime, l'offre est faite à ses héritiers et, s'il y a lieu, à son conjoint. L'offre comprend alors tous les éléments indemnisables du préjudice, y compris les éléments relatifs aux dommages aux biens lorsqu'ils n'ont pas fait l'objet d'un règlement préalable.
Cette offre peut avoir un caractère provisionnel lorsque l'assureur n'a pas, dans les trois mois de l'accident, été informé de la consolidation de l'état de la victime. L'offre définitive d'indemnisation doit alors être faite dans un délai de cinq mois suivant la date à laquelle l'assureur a été informé de cette consolidation.
En tout état de cause, le délai le plus favorable à la victime s'applique.
En cas de pluralité de véhicules, et s'il y a plusieurs assureurs, l'offre est faite par l'assureur mandaté par les autres.
L'assureur adverse doit donc vous faire une proposition dans les trois mois qui suivent l'accident. Il n'est pas très étonnant que pour le moment aucune proposition effective n'ait été établit.
Mais il convient de veiller au grain et au besoin, de prendre un avocat spécialisé pour faire grossier l'indemnité qui sera proposée par l'assureur.
Très cordialement.