Bonjour Bloom,
Pour lire un texte intéressant sur le sujet, vous pouvez taper
Citation :
voiture de fonction et covoiturage
sur votre moteur de recherche.
Commencez par lire l’article L 3132-1 du Code des transports.
Vous n'êtes pas autorisé à demander une contribution qui dépasse vos propres frais. Dans la mesure où c'est votre entreprise qui paye la majorité des frais (amortissement, location du véhicule, assurance, entretien, ...), si vous avez facturé vos "covoyageurs" le prix basé sur une voiture personnelle, alors vous n'avez pas fait de covoiturage mais du "transport rémunéré de personnes".
Si vous avez juste partagé les frais de "pleins" du trajet, alors vous êtes dans les rails.
Sinon, que faire ?
Le bénéfice d'un véhicule de fonction est contractuel. Il est donc noté dans votre contrat de travail. S'il n'est fait aucune référence à un règlement spécifique, et comme la loi est silencieuse sur cet avantage en nature, alors il y a défaut d'information de votre entreprise. Encore que, visiblement, vous avez eu, après, confirmation que le covoiturage n'était pas permis (à bien vérifier tout de même pour un véhicule "de fonction", ce qui est différent d'un véhicule d'entreprise).
Si votre contrat est vraiment silencieux sur cette restriction, et selon la 'taille' de votre entreprise (plus elle est grosse, plus elle risque d'être procédurale), il vaut mieux leur avouer votre 'erreur' qui n'en était pas vraiment une (?).
Que risquez-vous ?
En l'absence de clause contractuelle claire, je ne vois pas de risque. La voiture étant contractuelle, en l'absence de clause définissant clairement dans quel cas l'avantage en nature pourrait vous être enlevé, l'employeur devra vous faire signer un avenant, mais en contrepartie augmenter votre salaire.
La mesure me semble disproportionnée.
Si votre entreprise est de taille raisonnable, parlez-en avec votre patron, en avouant votre "erreur" par méconnaissance, l'argument écologique étant bon. Au plus probable, ayant dit que vous ne recommencerez pas, un patron normal "passera" sur ce passage hors des clous.