Ben on peut facilement deviner les conditions qui doivent être remplies pour rentrer dans le cadre de la loi, notamment en ce qui concerne le traitement de la faute pour abandon de poste par les instances ( l'abandon de poste est une faute qui perdure dans le temps, le délai à respecter de deux mois pour licencier n'est pas le premier jour d'abandon de poste mais le jour de l'envoi de la mise en demeure)
Et la façon dont on traite DEJA de l'abandon de poste dans la fonction publique ( comme une perte volontaire d'emploi) semble confirmer ce qu'il sort du texte validé .
De plus, l'employeur ne sera plus inquiété puisque l'impact pour l'employé sera directement auprès de Pole emploi :
Citation :
« Le licenciement prononcé en raison d’une absence prolongée du salarié, non autorisée par l’employeur et non justifiée par un motif légitime ne constitue en aucun cas une privation d’emploi involontaire ».
C'est donc bien le licenciement ( sa date) qui a des chances d'être retenu pour l'application de cette loi ... que seul Pole emploi sera amené à appliquer .
Mais vous avez raison de rappeler que ce n'est, pour le moment, que mon point de vue
étayé neanmoins par le texte, la façon d'appliquer un texte similaire dans la fonction publique qui existe déjà et la façon dont les juges traitent de la faute " abandon de poste ( notamment en ce qui concerne le délai des deux mois, qui commence à la date de la mise en demeure puisque la faute perdure dans le temps, et que le délai des deux mois débute quand l'employeur en a pris officiellement acte)
M'enfin tout cela dans l'hypothèse qu'il prenne le risque de licencier ... personnellement si j'ai un salarié qui veut me mettre la pression pour en plus récupérer quelques indemnités,alors que c'est son choix de partir, je ne bouge pas une oreille, je fais des fiches de paie à 0 ( ou négative = cotisation mutuelle)...