Bonjour
Oui il peut et surtout doit, rompre votre contrat par anticipation , sans préavis , ni entretien préalable ( cause objective de rupture de contrat)
Citation :
Article L8251-1
Version en vigueur depuis le 18 juin 2011
Modifié par LOI n°2011-672 du 16 juin 2011 - art. 74
Nul ne peut, directement ou indirectement, embaucher, conserver à son service ou employer pour quelque durée que ce soit un étranger non muni du titre l'autorisant à exercer une activité salariée en France.
Il est également interdit à toute personne d'engager ou de conserver à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autres que celles qui sont mentionnées, le cas échéant, sur le titre prévu au premier alinéa.
Il a à apriori patienté en acceptant votre dernière attestation de prolongation d'instruction .
Vous pouvez faire étudier votre cas devant le conseil des prud'hommes ,pour esperer avoir une indemnisation ( à voir si le contrat d'apprentissage a une spécificité à ce sujet, ou pas), mais la perte du titre de séjour est bien une raison de rompre un contrat d'apprentissage par anticipation.
Citation :
Article L8252-2
Version en vigueur depuis le 09 mars 2016
Modifié par LOI n°2016-274 du 7 mars 2016 - art. 18
Le salarié étranger a droit au titre de la période d'emploi illicite :
1° Au paiement du salaire et des accessoires de celui-ci, conformément aux dispositions légales, conventionnelles et aux stipulations contractuelles applicables à son emploi, déduction faite des sommes antérieurement perçues au titre de la période considérée. A défaut de preuve contraire, les sommes dues au salarié correspondent à une relation de travail présumée d'une durée de trois mois. Le salarié peut apporter par tous moyens la preuve du travail effectué ;
2° En cas de rupture de la relation de travail, à une indemnité forfaitaire égale à trois mois de salaire, à moins que l'application des règles figurant aux articles L. 1234-5, L. 1234-9, L. 1243-4 et L. 1243-8 ou des stipulations contractuelles correspondantes ne conduise à une solution plus favorable.
3° Le cas échéant, à la prise en charge par l'employeur de tous les frais d'envoi des rémunérations impayées vers le pays dans lequel il est parti volontairement ou a été reconduit.
Lorsque l'étranger non autorisé à travailler a été employé dans le cadre d'un travail dissimulé, il bénéficie soit des dispositions de l'article L. 8223-1, soit des dispositions du présent chapitre si celles-ci lui sont plus favorables.
Le conseil de prud'hommes saisi peut ordonner par provision le versement de l'indemnité forfaitaire prévue au 2°.
Ces dispositions ne font pas obstacle au droit du salarié de demander en justice une indemnisation supplémentaire s'il est en mesure d'établir l'existence d'un préjudice non réparé au titre de ces dispositions.