Bonjour Poucikat,
Certes, si les archives de l'ETT qui vous a placé préalablement dans la société qui est ensuite devenue votre employeur pendant longtemps ont brûlé, cela rend difficile l'obtention d'un 'certificat' !
Cependant, vous aviez eu des bulletins de salaire, vous avez payé des cotisations sociales et de retraite, et votre reconstitution de carrière n'a pas ignoré cette période.
Il est donc clair que votre mission d'intérim de deux ans AVANT votre embauche définitive n'est pas douteuse.
Or, quand on est en mission d'intérim dans une société, les conditions d'emploi particulières qui s'appliquent à vous sont
celles de la société où vous travaillez et PAS celles de l'ETT. Pour un grand nombre d'avantages, vous dépendiez donc de la même Convention Collective que celle à laquelle vous avez été rattaché deux ans après.
Pour moi, cela veut dire que votre dernier employeur était qualifié pour vous faire un certificat comme quoi vous avez travaillé chez eux, en intérim, et que, leur CC le prévoyant, la validation de ces deux années pour votre médaille du travail ne présentait aucun doute.
Il n'y avait donc pas de raison d'attendre des années pour vous fournir ledit certificat que vous auriez fourni à la préfecture (...). La faute est donc à l'entreprise. A la rigueur, on pourrait vous reprocher de ne pas avoir relancé la demande avec assez de vigueur, mais bon, faut pas charrier !
Cependant, cette 'déclaration' (de ma part) néglige beaucoup les dates. Par exemple, si la loi sur les médailles du travail ou le texte de votre CC datent de 2005 et que que votre période d'intérim date de 1980, peut-on dire que mon texte reste valide ? C'est donc à vérifier.
Mon raisonnement vous parait-il clair ?
En plus, comme vous avez fini par avoir ce certificat, et qu'il a bien permis de valider vos 40 ans ET que ces 40 ans étaient acquis AVANT votre départ en retraite, même si la preuve n'en était
pas encore faite, je vois bien votre entreprise coupable et débitrice.
Et ce n'est pas juste pour vous faire plaisir !