Re-bonsoir, vous avez raison, je ne donne pas suffisamment de faits, dans ce cas pour finir je vous transmet la chronologie de ma situation que la représentante syndicale a réalisé en préparation de la réunion avec la direction de l'école, en espérant aider à la compréhension:
2020 : dès 2020 M. Web a alerté par l'intermédiaire de son EPI (entretien individuel), d'un problème d'organisation et de maintien des salles de Travaux Pratiques en termes d'hygiène et sécurité par les enseignants pourtant mis à disposition avec soins par l’intéressé. Aucune suite n'a été donnée.
2021 : Nouvelle alerte (EPI) relatant des problèmes d'hygiène et de sécurité comportant un risque pour les étudiants du fait du non respect des consignes de base. Il a été pris à parti par un enseignant-chercheur mécontent, en raison de son absence les matins pour ses TP. Effectivement le matin il se trouve côté Recherche du fait de ses 2 mi-temps. L'enseignant aurait dû en parler à son n+1. Aucune suite n'a été donnée.
février 2023 : Réunion provoquée par M. Web pour faire remonter les problèmes à la direction de l'école. Cette réunion semble avoir été mal perçue par les enseignants et l'école. Après une période de TP de nouveau très compliqué en terme de communication, et d'organisation, et de respect du travail de Mr Web, il s'est senti très fatigué de la période la plus intense de l'année (novembre-février) en s'efforçant de mettre l'équipe enseignante dans les meilleures dispositions malgré les dysfonctionnement.
mars 2023 : premier arrêt de travail de 2 mois pour troubles de l'anxiété. Durant cet arrêt, M. Web fait part des difficultés rencontrées à la direction de l'école, à ses n+1, au conseillé de prévention de l'Université.
avril 2023 : a rencontré M. XXXX du service DRH afin de cadrer son poste ainsi que la répartition de ses activités. Compte rendu et contact du service auprès de la direction de l'école.
avril 2023 : il a été décidé la rédaction conjointe d'une note de service pour établir la répartition des activités entre les enseignants et le technicien (M. Web). Mr XXXX, responsable de l'équipe enseignante et N+1 de M.Web, était présent aux premières réunions proposées par le directeur de l'école, ne s'est pas exprimé, et a attendu pour partir sans un mot. Aucune volonté de soutien du technicien.
27 avril 2023 : avant la fin de la rédaction de la note de service, son n+1 de l'époque, provoque une réunion dans le but de répartir les tâches, réunion qui ne s'est pas très bien passée. M. Web était en désaccord avec les enseignants, il a alors subit des menaces verbales et physique ainsi que des insultes,seul, en présence de toute l’équipe enseignante. Sur les 5 personnes, 3 s'en sont pris à lui.
28 avril 2023 : Entretien avec le directeur de l'école. Suite à cet entretien, il a été convenu que M. Web ne travaillerai plus avec cette équipe temporairement et qu'il devait poursuivre son travail sur ses autres missions au sein de l'école. Notamment la révision du document unique .
28 avril 2023 : M. Brunet envoie un mail au service prévention, à la DRH pour signaler les menaces verbales et physiques à son encontre, émanant de l'équipe enseignante à son retour d'arrêt maladie. Pas de retour.
27 juin 2023 : rencontre avec la DRH, faisant suite non pas à l'incident mais à son refus de passer son EPI physiquement avec le N+1 l'ayant malmené durant l'incident pour éviter toute confrontation.
3 juillet 2023 : EPI - son n+1 de l'époque, qui n'a pas assisté à l'entretien, donc, a écrit en conclusion de l'EPI, "Attitude qui nécessiterait d'être plus constructive dans ses activités à l'école et plus spécifiquement avec l'équipe enseignante, sans donner d'explications.
19 septembre 2023 : RE-validation de la note de service (en l'état de celle convenue en avril 2023 avec la direction de l'école) avec le nouveau N+1 et le directeur de l'école.
11 octobre 2023 : Mail de la direction de l'école mettant à disposition la note de service à l"équipe enseignante et M. Web mais il n'est aucunement indiqué que la fiche a été modifiée, en concertation avec l'équipe enseignante alors que cette note était à l'initiative de l'alerte de M. Web sur ses conditions de travail. La demande d'explication de M. Web est retoquée par la direction de l'école estimant que les modifications sont mineures.
17 Octobre 2023 : nouvel arrêt maladie (1 mois). Le médecin décide d'arrêter M. Web pour lui permettre de le maintenir à l'écart de toute source d'anxiété et de conflit. (le code de motif médical semble être Fxx-2 mais je dois demander au médecin pour plus de précision)
27 octobre 2023 : pendant son arrêt maladie, M. Web envoi un courrier en recommandé à la DRH de l'Université invoquant, entre autre, son impossibilité de retour à l'école sur le plan psychologique après tout ces évènements.
13 novembre 2023 : M. Brunet envoi un mail de relance directement à la présidente de l'Université (en copie les DRH et DGS)
15 novembre 2023 : dépôt d'une fiche type "RPS", signé par un représentant syndicale et du CHSCT mais le passage en commission en accéléré est "différé" par le service prévention invoquant un rendez vous prévu avec la présidente, la DRH, le DGS et M. Web (?!)
16 novembre 2023 : M.Web indique à l'école qu'il reviendra lundi 20 novembre à la fin de son arrêt maladie initial mais travaillera du côté Recherche en attendant de rencontrer la Présidente de l'Université étant donné la situation conflictuelle qui persiste sur son poste.
17 novembre 2023 : la RH de l'école notifie à M. Web les éléments suivants: "[...]Je t’informe cependant du fait, que si tu ne te présentes pas à ton mi-temps enseignement lundi 20/11, alors que tu n’es plus en arrêt de travail, il s’agira d’une absence injustifiée.
À ce jour, aucune directive ni décision n’a été prise en faveur de ta réaffectation, ni de la modification de ta fiche de poste, ou de la note de service transmise le 11 octobre dernier. Toutes ces dispositions te concernant restent exécutoires. La Direction des Ressources Humaines me l’a bien confirmé. Cette décision d’affectation à 100% à ton activité de recherche est donc prise à ta propre initiative, bien qu’elle soit du ressort exclusif de la direction de la composante et de la gouvernance de l’établissement."
QUESTION: Dois-je réellement rencontrer la direction de l'Université en l'état, avec un signalement RPS non passé en commission et avec une tendance à vouloir me sanctionner plutôt que m'accompagner. Ce qui ne veut pas dire que la Présidente voit la situation de la même manière que le service DRH / DGS.
Je rajoute aussi un détail qui a son importance, il me semble: la situation conflictuelle que je décris a été vécu par ma prédécesseure 5 ans plus tôt.
A suivre...
Bien cordialement et encore merci infiniment pour les éléments suggérés.