Bonjour,
Six mois de salaire, vous pouvez toujours demander, mais ça risque de ne pas passer en effet. Si votre employeur choisit de faire un licenciement abusif, il vous devra :
- 1/4 de salaire par année d'ancienneté (le simulateur dans le lien)
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F987
-
au maximum deux mois de salaire brut pour le caractère abusif du licenciement
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F33999
A moins qu'il ne tienne absolument à éviter les prudhommes, ou qu'il connaisse mal la loi, il aurait financièrement intérêt à vous licencier pour le motif fantaisiste de son choix.
Le seul cas où ça peut être intéressant pour lui, c'est si vous êtes salarié protégé : handicapé, représentant syndical...
N'oubliez pas que vous aurez droit aux ARE (avec un délai de carence si vous obtenez une indemnité supérieur au minimum légal).
Si vraiment vous ne vous sentez pas de retourner y travailler un peu, ça réduit votre marge de manœuvre. Votre principale force, c'est que vous pouvez menacer l'employeur de rester si l'accord ne vous plaît pas. De toute façon il est matériellement impossible que la rupture prenne effet d'ici la fin de votre arrêt.
Une possibilité légale : accepter la rupture avec une fin de contrat dans quelques mois. Vous restez travailler un peu le temps de vous retourner, justement, mais en sachant que c'est temporaire et avec la sécurité des ARE si vous ne trouvez pas d'autre emploi dans l'immédiat.
Je ne vous conseille pas de "laisser venir votre employeur". Simplement, dès que votre état de santé le permettra, envoyez lui un message par courrier électronique lui demandant une meilleure proposition. Vous pouvez légalement faire cela pendant votre arrêt. Sa réaction vous permettra de voir s'il est ouvert à la discussion.
Si vous préférez, vous pouvez vous reposer tranquillement pendant votre arrêt et attendre d'aller mieux. Votre santé est prioritaire.
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Modératrice